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Forêts récréatives : 10 espaces proposés à Oran

Des procédures d’avis d’appel à manifestation d’intérêt sont en cours pour 10 forêts récréatives à Oran, selon les données de la conservation des forêts. Dans ce cadre, 4 espaces non pas encore été attribués, il s’agit de la forêt de Canastel sur une superficie de 23Ha, le foret de Ras El Ain (32Ha), la forêt de Madagh (19Ha) et la forêt des Plateaux à Arzew (17Ha).

La forêt de Canastel a été approuvée comme «récréative » selon le décret exécutif n°06-368 du 19 octobre 2006 qui lui a conféré une «autorisation d’usage pour les forêts récréatives».
Une autorisation «consentie pour une durée maximale de vingt (20) ans», sur la base des activités de récréation, de détente et de loisirs projetés, et qui, en plus, «peut être renouvelée à la demande du bénéficiaire», comme le précise l’article 06 du texte.
L’article 08 du décret garantit, quant à lui, le droit des héritiers ou des ayantsdroit, en cas de décès du bénéficiaire, avant l’expiration de l’autorisation d’usage «de solliciter le maintien de l’activité pour le reste de la période convenue.».
Le décret exécutif n° 06-368 correspondant au 19 octobre 2006, fixant le régime juridique de l’autorisation d’usage pour les forêts récréatives ainsi que les conditions et les modalités de son octroi comportent, également, une série de mesures à respecter par les bénéficiaires, dont l’infraction peut entraîner l’annulation de cette autorisation.
Selon la conservation des forêts, 6 autres espaces ont été proposés pour être des forêts récréatives, il s’agit de 15ha à la forêt de Msila, 13Ha à la forêt de la montagne des Lions, 15Ha à Hassi Ben Okba, 16Ha dans la zone des Showrooms (Kerma), 15Ha à Sidi El Bachir et 12 autres à la forêt des Plateaux (Arzew).
Par ailleurs, une production de 364 quintaux de liège a été récoltée dans la wilaya d’Oran depuis le début de l’année en cours.
A cela s’ajoute une production de bois de 855 M3 et 4183 perches selon les données du service de gestion de patrimoine et des programmes de la conservation.
Cette production de liège est supérieure à celle de l’année dernière qui a avoisiné les 352 quintaux.
Notons que la production annuelle à Oran entre 2015 et 2019 a été de 448 quintaux.
Un chêne-liège vit jusqu’à 150 ans d’où la nécessité de le protéger contre les incendies.
Cet arbre offre un habitat parfait pour plusieurs espèces d’animaux et de plantes, dont certaines rares et en voie d’extinction.
Il est fondamental de préserver les zones de forêts de chêne-liège et la viabilité économique du liège pour maintenir la biodiversité, éviter la désertification et promouvoir la stabilité sociale régionale.
Le liège a un rôle important dans la prévention du réchauffement global.
L’écorce du chêne-liège s’auto-régénère après le démasclage et il est connu qu’un chêne-liège écorcé absorbe de 3 à 5 fois plus de carbone.
Notons que l’industrie du liège est elle-même écologique. Tout le liège est utilisé, il n’y a pas une gramme de liège qui est gaspillée. Les dérivés du liège sont utilisés pour différents produits (pavement, objets décoratifs, industrie automobile…). Même la poudre de liège est utilisée pour générer de l’énergie.
La production nationale de liège a été estimée à 4.397 tonnes entre 2010 et 2017. Un chiffre qui reste en deçà des attentes vu le potentiel existant en Algérie.

En effet, les forêts nationales recèlent d’importantes ressources comme le bois, liège, charbon, plantes aromatiques et médicinales.
Une opération de plantation d’une nouvelle espèce floristique débutera le mois prochain dans les wilayas de Tipasa, Sétif et Djelfa. Il s’agit du paulownia. Avec une croissance de 1 mètre cube sur environ 7 – 8 ans, il est l’une des espèces d’arbres avec la croissance la plus rapide de la planète.
La croissance rapide de l’arbre est extrêmement appropriée pour obtenir de grandes quantités de biomasse dans un court laps de temps.
Le paulownia atteint rapidement le développement nécessaire sans prendre trop de terres agricoles.
La plante entière est utilisée, tige, feuilles, etc.
La biomasse de Paulownia est adaptée pour l’ensilage (pour le bétail), et à nombreuses autres fins, comme matière première pour des sources d’énergie renouvelables.
Une des applications les plus prometteuses est le bioéthanol qui est produit à partir de cellulose.
Fethi Mohamed

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