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Ghaza, un cimetière à ciel ouvert

Les chiffres sont têtus, inquiétants, alarmants et surtout dramatiques. En effet, selon le Fonds des Nations Unies pour l’enfance ( Unicef), depuis le 7 octobre 2023 et le début de l’agression sioniste sur la bande de Ghaza, 14.000 enfants ont été tués et 12.000 autres ont été blessés.
Derrière ces chiffres c’est tout le drame d’un peuple qui éclate à la face d’un monde injuste et hypocrite qui refuse de faire le nécessaire, et pourtant il en a les moyens, pour arrêter ce drame. Car il faut comprendre que derrière chaque enfant palestinien assassiné par les barbares des nouveaux temps, c’est une famille qui sombre dans un drame horrible et qui voit une grande plaie lui déchirer tout le corps pour de très longues années. Au delà des chiffres ce sont les vies de milliers de familles qui ont été brisées à jamais.
Dans cette guerre totalement déséquilibrée, ce sont les enfants ( plus de 12.000) et les femmes ( plus de 9000) qui sont les premières victimes. Le mot même de guerre ne sied pas à ce qui se passe à Ghaza, car nous sommes en face d’un génocide total mené froidement et de manière cynique par les sionistes. Un drame qui poursuivra tous ceux qui y contribuent ne serait-ce que par leur silence, ou les autres qui se sont rangés derrière le bourreau sioniste, mais aussi ces régimes arabes traîtres qui se complaisent dans leur lâcheté et leur soumission au criminel Netanyahu à travers leur compromission issues des maudits accords d’Abraham qui plus qu’une normalisation sont un quitus pour le meurtre collectif de tout un peuple.
Selon Unicef , «38.345 personnes auraient été tuées, dont plus de 14.100 enfants et 9.000 femmes. Plus de 88.290 personnes auraient été blessées, dont 12.320 enfants. Des milliers d’autres sont portées disparues et seraient probablement sous les décombres. Selon nos estimations, continue l’Unicef, un enfant est blessé ou tué toutes les dix minutes». Ainsi chaque dix minutes un enfant palestinien est ciblé par l’armée d’occupation. Une vie de peur et d’angoisse qui étouffe des milliers d’innocents qui se savent en sursis de vie, et qui n’ont d’autres choix que d’attendre cette mort qui les guette à tout instant.
Désormais à Ghaza il n’y a plus d’endroits sûrs. Les sionistes attaquent les camps de réfugiés, les écoles, les hôpitaux, les maisons et les rues où errent les Palestiniens depuis près de dix mois. Ghaza est devenu un grand cimetière où la mort rode et menace tout un peuple dont le seul crime est d’être palestinien.
Par Abdelmadjid Blidi

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