Ghaza : une année 2024 qui s’achève dans l’horreur
L’année 2024 s’achève pour les Palestiniens de Ghaza comme elle a débuté, dans le drame et le sang imposés par l’armée sioniste qui n’a jamais desserré l’étau autour d’une population civile poursuivie partout par une horde sauvage sa foi ni loi.
Le bilan des morts avoisine aujourd’hui les 46.000 dont la majorité sont des enfants et des femmes. En plus des bombardements et des exécutions quotidiennes, le blocus imposé par l’armée sioniste a créé une situation de détresse extrême à laquelle doivent faire des milliers de familles qui n’ont ni maisons ni aucun abri.
Des familles privées d’eau potable et de nourriture, et qui doivent pour la plupart trouver refuge dans des tentes de fortune face à un froid rigoureux en cet hiver glacial. Une situation qui a eu pour conséquence la mort de plusieurs bébés âgés d’à peine un mois dont la température est descendue à des niveaux insupportable et face à laquelle les équipes de soins n’ont rien pu faire.
Des équipes médicales et paramédicales qui sont, elles aussi, systématiquement ciblées par les attaques de l’armée sioniste qui en a tué plus d’une centaine et qui a totalement détruit la quasi totalité des hôpitaux et autres structures sanitaires dans la bande de Ghaza.
Le dernier hôpital encore fonctionnel et qui continuait malgré les difficultés à prodiguer les soins aux malades et blessés, l’hôpital Kamal Adwan, a été pris d’assaut ce vendredi par les criminels sionistes qui ont incendié, selon le ministère de la santé à Ghaza, plusieurs parties de l’établissement le transformant en ruines, et obligeant les malades et le personnel à évacuer dans des conditions inhumaine, alors que son directeur a été arrêté. Pourtant et en vertu du droit humanitaire international, les hôpitaux sont considérés comme des zones protégées et ne doivent pas être pris pour cible ou utilisés à des fins militaires. Mais pour les sionistes le droit humanitaire n’existe pas. Cet un État voyou s’est mis, tout simplement , au-dessus de toute légalité internationale et je de sent aucune obligation de rendre compte à qui que ce soit.
Ansi et à tous les niveaux les conditions de survie des civils palestiniens sont dramatiques face à un génocide en bonne et due forme, perpétré par une armée de criminels qui pratique depuis le 7 octobre 2023 une extermination sauvage contre une peu plus de deux millions et demi de civils qui n’ont plus aucun refuge.
Des crimes à grandes échelles qui ont été clairement identifiés comme un génocide par plusieurs organisations dont Amnesty International, Human Rights Watch, Médecins Sans Frontières et d’autres encore. Des crimes considérés comme des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité par la Cour pénale internationale ( CPI) et la Cour de justice internationale (CJI), mais qui à ce jour sont toujours contestés par les supposées grandes démocraties occidentales. Les Américains et les Européens continuent de défendre les criminels sionistes et à leurs têtes le bourreau Netanyahou, et plus grave encore, continuent de lui porter aide et assistance en lui fournissant armes, munitions et des milliards de dollars, contribuant de manière directe à l’effort de guerre sioniste et à l’exécution de ce génocide.
Le martyre du peuple palestinien restera comme l’un des plus terribles qu’a eu à connaître l’humanité depuis la fin de la deuxième guerre mondiale. Et rien ne dit que ce calvaire est prêt de s’arrêter, puisque l’entité sioniste refuse à ce jour tout cessez-le-feu, qui pourrait permettre de venir en aide à des milliers de personnes privées de tout depuis 15 longs mois, et qui sont menacées de mort à tout moment face à une barbarie sans nom.
Cette année 2024, qui s’achèvera dans quelques trois jours, aura été des plus éprouvantes pour un peuple qui vit l’horreur la plus absolue face au silence complice d’une communauté internationale, qui a et aura, beaucoup à se reprocher dans ce génocide d’un autre âge.
Nabil. G