Importation de véhicules : Himayatek regrette les blocages administratifs
L’Organisation algérienne pour la défense du consommateur, connue sous le nom de Himayatek, a exprimé hier (samedi) son inquiétude face aux conséquences néfastes des obstacles administratifs qui freinent l’importation de véhicules en Algérie.
Selon cette organisation, certains concessionnaires automobiles, bien que légalement agréés et disposant de quotas d’importation conformes au cahier des charges en vigueur, se trouvent empêchés de finaliser leurs opérations d’importation en raison de pratiques bureaucratiques abusives. Dans un communiqué officiel, Himayatek a lancé un appel pressant aux autorités compétentes pour intervenir rapidement et mettre fin à ces blocages administratifs. L’organisation demande la mise en place de solutions concrètes pour garantir aux citoyens leur droit à l’acquisition de véhicules dans les délais les plus courts possibles. L’organisation souligne que les principaux perdants de cette situation restent les consommateurs algériens. Ces derniers sont non seulement privés d’un accès fluide au marché des véhicules, mais subissent également des impacts économiques directs, notamment la hausse des prix sur le marché parallèle.
Dans un ton ferme, Himayatek promet de révéler, en temps voulu, les pratiques bureaucratiques et les abus administratifs qui, selon elle, sont à l’origine de ces dysfonctionnements. Elle réaffirme son engagement à défendre les droits des consommateurs face à des pratiques qu’elle qualifie de « contraires à l’esprit de justice et d’efficacité administrative ».
Face à cette crise, l’organisation appelle les autorités à revoir les mécanismes administratifs liés à l’importation de véhicules et à veiller à une application stricte et équitable de la réglementation. Elle rappelle que des mesures concrètes sont nécessaires pour limiter les effets de la bureaucratie, rétablir la confiance des opérateurs économiques et protéger les consommateurs.
Noreddine Oumessaoud