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Industrie pharmaceutique : lancement de la production des premiers lots de stylos à insuline

Le ministre de l’Industrie pharmaceutique, Ali Aoun a supervisé le lancement de la production et la commercialisation des premiers lots de stylos à insuline à l’unité de production BioCare.

En effet, lors de sa visite à la zone industrielle d’Oued El-Smar (Alger), le ministre a apprécié les efforts des laboratoires Biocare Biotech pour relever le défi et approvisionner le marché national en stylos à insuline full-process fabriqués localement au profit des patients diabétiques, a indiqué hier un communiqué du ministère, soulignant que le ministère, dans le cadre de sa stratégie, travaille toujours pour soutenir et accompagner les projets prioritaires dans le domaine de la production de médicaments, en particulier ceux à haute valeur ajoutée, tels que l’insuline et les anticancéreux.

A noter que Biocare Biotech est un laboratoire spécialisé dans la fabrication de produits biotechnologiques avec un mode de production complet, y compris les médicaments biosimilaires (insuline et analogues de l’insuline).

L’unité de production a été conçue dans le respect des normes de bonnes pratiques de production en vigueur au niveau international (G.M.P/F.D.A) Elle comprend une ligne de production d’une capacité de production en deux équipes (2X8) estimée à 12 millions de canettes (cinq stylos) annuellement d’insuline glargine; Insuline Asparte et Insuline humaine.

Le ministre avait déclaré au mois de janvier dernier que l’entrée en production de l’unité de production de stylos à insuline de Boufarik (Blida), relevant des laboratoires Novo Nordisk, va contribuer à une réduction sensible de leurs prix, tout en assurant leur disponibilité. Il a assuré que l’entrée en production de cette unité industrielle, dont la production est estimée à 60 millions de stylos/an, de même que la mise en service de l’usine de production d’insuline d’Oued Smar à Alger, à la fin du mois courant, au plus tard, «vont contribuer à réduire la facture d’importation de ces stylos de plus de 40 millions d’euros/an, parallèlement à la réduction des charges des Caisses de sécurité sociale».

Il avait souligné la contribution attendue de ces nouvelles structures de production dans la «couverture de 45% des besoins du marché national, durant l’année en cours, avec une prévision de satisfaction de la totalité des besoins nationaux en 2024», estimant qu’il s’agissait là d’’»un acquis important pour l’Algérie dans le domaine de l’industrie pharmaceutique», qui est « en plein essor».

A terme, le ministère de l’Industrie pharmaceutique vise à «produire de l’insuline localement et non se contenter de celle des stylos», a ajouté M. Aoun, estimant que cet «objectif est réalisable, grâce à l’entrée en service de la 2e unité de l’usine de Boufarik».

Noreddine Oumessaoud

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