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Investissements en Algérie : l’industrie se taille la part du lion

Le guichet unique des grands projets et des investissements étrangers a enregistré pas moins de 43 projets, ce qui est appréciable, compte tenu du poids finaincier de ces derniers et du nombre importants d’emplois attendus. Dans le lot, figurent 11 projets d’investissements directs étrangers.

Le nombre de projets d’investissements a quasiment doublé en un peu plus de 2 mois. C’est ce que révèle le dernier rapport de l’Agence algérienne de la promotion des investissement (AAPI). Le document, rendu public hier, fait état d’un nombre de projets d’investissement enregistrés durant de laps de temps à hauteur de 748. Ce chiffre était de 852 projets enregistrés au 19 janvier.
Quant à la somme totale des investissements enregistrés, elle est de 1600 projets, dont la valeur globale dépasse les 553 milliards de DA, a indiqué le directeur général l’agence, Omar Rekkache. Le même responsable a affirmé qu’entre le 1er novembre 2022 et le 23 mars dernier, l’AAPI a enregistré précisément 1.605 projets d’investissement, qui devront créer 41.765 postes d’emplois.
Dans les statistiques présentées par M.Rekkache, il convient de constater que le secteurs industriel se taille la part du lion en matière de projet avec pas moins de 862, donc plus de la moitié des projets enregistrés. Suivront les secteurs du bâtiment et des transports qui totalisent, pour le premier 233 projets et le second emboîte le pas avec 223 projets. Ces trois secteurs représentent 1320 projets, ce qui constitue plus de 80% des dossiers déposés auprès des guichets uniques entre les mois de novembre et mars derniers. Le reste des secteurs rapporté par le document de l’APPI, on retiendra 95 projets pour les services et l’agriculture, pêche et aquaculture compris. Le tourisme s’est contenté de 52 projets seulement, alors que la Santé a fourni au bilan quelques 45 projets.
Cela pour les projets pris en charge par les guichets uniques décentralisés au niveau des 58 wilayas. Pour ce qui concerne le guichet unique des grands projets et des investissements étrangers, celui-ci a enregistré pas moins de 43 projets, ce qui est appréciable, compte tenu du poids financier de ces derniers et du nombre importants d’emplois attendus. Dans le lot, figurent 11 projets d’investissements directs étrangers (IDE). Une première depuis assez longtemps. Et pour cause, attirer autant d’IDE en un laps de temps aussi court est un signe de bonne santé de l’économie nationale. A côté de ces IDE, l’AAPI a enregistré 21 projets en partenariat avec des étrangers et 11 grands projets d’investisseurs nationaux. Très appréciable comme résultat en si peu de temps. Et ce n’est pas fini, puisqu’aux dires de M.Rekkache, l’AAPI est en «contacts avancés» avec des investisseurs étrangers dont «de grandes entreprises qui ont contacté l’Agence à travers les représentations diplomatiques algériennes dans plusieurs pays».
Dans un autre chapitre, mais relevant de la compétence de l’Agence, on apprendra que 393 projets en cours de réalisation «ont bénéficié de la prolongation de délais pour les avantages accordés afin d’accélérer leur entrée en production». M.Rekkache a noté que cette prolongation qui est de six mois à un an, entre dans le cadre de l’assainissement du portefeuille des investissements hérités de l’ex-ANDI. L’idée maîtresse consiste à permettre à ces projets d’entrer en exploitation. Ces décisions ont été prises sur la base d’une approche basée sur les arguments justifiant le retard dans l’achèvement de ces projets dans les délais ainsi qu’une visite sur le terrain pour confirmer l’existence réelle du projet et son état d’avancement déclaré par l’investisseur.
De plus, «le promoteur de chaque projet doit s’engager à achever son projet et entrer en exploitation dans la limite de cette année de prolongation de délai octroyée et honorer ses engagements, particulièrement ceux relatifs a la création des emplois souscris par le promoteur», a souligné M. Rekkache.
Il faut savoir que la AAPI est placée sous la tutelle du Premier ministre. Elle a remplacé l’Agence nationale de développement de l’investissement (ANDI) en application de la nouvelle loi sur l’investissement mise en vigueur depuis juillet 2022.
Nadera Belkacemi

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