EDITO

La géopolitique de la terreur

Tous les conflits fomentés par l’occident au Moyen Orient et celui plus proche en Ukraine sont autant d’épisodes de ce qui pourrait être qualifié de troisième guerre mondiale. Ces propos trouvent leur justification dans certaines batailles décisives qui ont impliqué Occidentaux et Russes par pays interposés. On a en effet assisté à des batailles féroces, tant en Syrie qu’en Ukraine. Parmi ces épisodes significatifs de cet état de fait, on retiendra celle qui eu comme théâtre la ville syrienne de Qossaïr. Cette ville frontalière entre le Liban et la Syrie a longtemps été au centre des combats meurtriers sur le terrain. Mais à voir de plus haut, les observateurs y ont vu une bataille par procuration entre plusieurs forces agissantes dans la région et dans le monde.
Cette ville, et beaucoup d’autres au Moyen Orient et en Ukraine ont un intérêt stratégique pour les belligérants directs dans le conflit. La Russie entend contrôler un port stratégique et l’Ukraine a tenté de défendre cette position pour des raisons évidentes de survie aux fins de poursuivre une résistance, dont les bénéficiaires ne sont pas forcément les populations. Et pour cause, les récentes guerres ne sont pas classiques. Le monde entier a les yeux rivés sur la Syrie et l’Ukraine, deux pays qui symbolisent la frontière entre deux conceptions diamétralement opposées de la géopolitique. Ils concentrent, à leur corps défendant, toutes les convoitises des plus grands acteurs politiques de la planète. Cette « spécificité » crée des situations très bizarres que rien ne peut justifier, sauf peut être les intérêts étroits du sionisme international.
Dans ces deux guerres, ce qui étonne fortement les observateurs, ce sont les positionnements insensés de l’ensemble des pays occidentaux qui n’ont pas hésité à soutenir sans vergogne les hordes terroristes islamistes en Syrie d’Al Qaïda et de Daech, d’un côté, et leur empressement à dédouaner les groupes néonazis ukrainiens de l’autre. Dans les deux cas, les éléments extrémistes et foncièrement rétrogrades reçoivent des équipements fournis par l’Occident. Notons au passage qu’Al Qaïda a été équipée par Israël !
En fait, la configuration de certaines batailles montrent clairement que les discours sur les droits de l’homme, la lutte antiterroriste ou encore l’anti-sionisme des islamistes et l’anti-sémitisme des néonazis fondent comme neige au soleil devant l’impératif de maintien de la domination occidentale et le sauvetage d’Israël. Disons-le clairement, le seul bénéficiaire de l’affaiblissement des pays arabes, ainsi que de la Russie est immanquablement l’Occident et l’Etat sioniste . En cela la séquence guerrière en Ukraine n’est qu’un épisode d’une guerre mondiale qui ne dit pas son nom.
Par Nabil.G

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