La mort, l’humiliation et la désolation
« La famine tue désormais ceux que les bombes ont épargnés », affirme le Bureau des médias à Ghaza, qui indique que le siège en cours, dans l’enclave palestinienne, imposé par les forces sionistes au peuple palestinien est l’une des « formes de punition collective les plus extrêmes de l’histoire moderne ». Selon des chiffres confirmés par plusieurs sources, au moins 70 enfants sont morts de faim depuis octobre 2023, alors que 650.000 autres, âgés de moins de 5 ans, sont sous la menace d’une malnutrition mortelle dans les semaines à venir. Un drame dont la cause principale est le recours meurtrier des criminels sionistes à un refus systématique d’autoriser l’acheminement de la nourriture, des médicaments et du carburant dans l’enclave palestinienne. C’est là, estiment les mêmes sources, des « formes de punition collective les plus extrêmes de l’histoire moderne ».
Les rares aides humanitaires existant à Ghaza sont dirigées par la très contestée Fondation humanitaire de Ghaza (GHF), soutenue par les États-Unis et Israël, dont les endroits de distribution de nourriture sont devenus de vrais pièges mortels pour les civils Ghazaouis. En effet, selon des chiffres concordants plus de 800 personnes ont été tuées depuis mai dernier dans ces lieux. Des lieux où des milliers de Ghazaouis risquent leur vie pour arracher quelque chose à manger.
Mais en plus du danger de mort qui guette la population civile palestinienne affamée, c’est ce sentiment d’humiliation que semble imposer les sionistes à des innocents, et qui rend la situation encore plus dramatique et insoutenable, car manifestement il y’a un objectif clair pour réduire les habitants de Ghaza à des sous humains, qui n’ont plus de vie depuis près de deux ans maintenant.
La tragédie que vivent les Palestiniens est l’une des plus cruelles qu’un peuple a eu à vivre sur terre. Une tragédie encore plus insupportable quand on sait que ce peuple est quasiment livré à lui-même et ignoré par une communauté internationale qui jusqu’à ce jour brille par son silence, et compatit même avec le bourreau sioniste dont les soldats ont déjà tué près de 60.000 personnes, en majorité des femmes et des enfants, alors que le reste de la population est en sursis, attendant une mort qui peut survenir à tout moment.
Par Abdelmadjid Blidi