EDITO

La promesse à tenir

Le projet de loi des Finances 2026 est porteur d’espoir pour les Algériens. Un budget historique de plus de 137 milliards de dollars ne peut que susciter pareil sentiment. Absence de nouvelles taxes, des niveaux record des transferts sociaux, de gigantesques projets structurants financés par le trésor public et une prévision de croissance autour de 4% sont effectivement des motifs de satisfaction. Cela dans un contexte macroéconomique salué par le FMI et la Banque mondiale. Ces indices amènent les investisseurs à faire confiance à l’économie algérienne, ce qui prédit une forte progression de son PIB, avec une redistribution de richesses autrement plus égalitaire qu’un grand nombre de pays de la planète. Les Algériens attendent beaucoup des prochaines lois des finances, d’autant que les précédentes avaient permis un bond appréciable du PIB du pays et une notable amélioration du pouvoir d’achat de la société. A ce titre, les citoyens ont bien le droit d’avoir un préjugé positif et prétendre à une vie encore meilleure que celle qu’ils ont eu en 2025. En tout cas les souscripteurs du programme AADL 3 verront leur quotidien notablement évolué grâce à une acquisition extrêmement importante pour leurs vies. Plus que cela, le chef de l’Etat a annoncé de nouvelles hausses salariales, en sus de l’ouverture de dizaines de milliers de nouveaux postes d’emplois.
L’objectif premier de l’exécutif est toujours le même, celui de placer le citoyen au cœur de l’action publique, tout en donnant aux entreprises les conditions propices à l’initiative et à l’innovation. Le financement des projets, tel qu’envisagé dans le projet de loi des Finances 2026, s’appuie sur une rationalisation des dépenses. Mais les promesses ne sauraient se traduire sans une dimension de transparence et de bonne gouvernance. Les citoyens attendent, légitimement, des mécanismes de contrôle efficaces, une reddition de comptes accessible et une information régulière sur l’avancement des projets. Dans ce cadre, le rôle des institutions publiques et des autorités de supervision sera déterminant pour éviter les dérives et assurer que la manne budgétaire bénéficie en priorité aux secteurs les plus porteurs de croissance et de cohésion sociale.
Au plan social, les familles et les jeunes saisiront sans doute les opportunités offertes par les diverses mécanismes publics destinés à donner aux jeunes une multitude d’options, dont la création de nouvelles entreprises, des start-up, auto entreprenariat et autres mesures sociales à dimension fortement économiques.
Le PLF 2026 acte la diversification économique, d’ailleurs présentée comme un impératif incontournable. Il est prévu la valorisation des ressources locales, l’encouragement de l’innovation technologique et un soutien volontariste à toute initiative jeune et innovante. Le mouvement que poursuit le PLF 2026 modifiera à moyen terme, le paysage économique et social. C’est la promesse que l’Algérie devra absolument tenir

Par Nabil.G
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