L’Algérie ne cèdera pas
Lorsque les autorités politiques et militaires du pays évoquent les complots ourdis contre la stabilité du pays, Ils n’exagèrent pas. Il y a bel et bien des ennemis tapis dans l’ombre, à l’intérieur et à l’extérieur de l’Algérie qui travaillent à semer la discorde entre les Algériens. Les aveux de Mohamed Benhalima illustrent, si besoin, l’ampleur du complot et les ramifications de l’organisation terroriste Rachad, à l’étranger et même dans le pays. Les révélations de l’ex-gendarme amènent à penser que l’Algérie n’est pas du tout à l’abri de plans de déstabilisation. Même si la société a réussi à déjouer tous les stratagèmes imaginés ici et ailleurs pour noyauter le Hirak et provoquer l’implosion du pays, elle reste encore la cible d’autres tentatives, de plus en plus «pointues» et forcément de mieux en mieux élaborées.
Ainsi après la guerre totale contre le terrorisme et le printemps noir d’où l’Algérie est sortie plus forte et plus unie, elle continue à faire l’objet de nouvelles tentatives de déstabilisation à travers, cette fois, une autre approche qui relève de la guerre de 4e génération. Il faut dire que le printemps arabe aidant, certains cercles ne désespèrent pas de reproduire, en Algérie, le mode d’emploi qui a réussi ailleurs, avec cependant quelques adaptations dans le texte.
Les aveux de Benhlima et d’autres avant prouvent l’existence de groupuscules qui s’échinent à monter les scénarios les plus invraisemblables pour attenter au moral des Algériens. Ils sont souvent passés à l’action, avec les résultats médiocres que l’on sait. A ce propos, il faut bien reconnaître que certains faits, la manière de leur médiatisation et le discours qui les porte ressemblent assez étrangement à ce qu’on a déjà vu par le passé dans d’autres pays, dont la déstabilisation avait atteint tous ses objectifs. En Algérie la situation est différente, en raison des expériences vécues par le peuple. Ce dernier reste tout à fait imperméable à certaines actions de déstabilisation.
Mais ce ne sont pas ce genre de contraintes qui décourageraient les cercles hostiles à l’Algérie. Ils cherchent encore la faille et adaptent le discours et le procédé à la réalité algérienne. Ils se disent qu’il existe forcément une fissure quelque part dans le corps social et politique de ce pays. Ils ont cherché et n’arrêteront pas leur quête du point faible. Ils sont déjà en opération et ne laisseront pas tomber. Il se trouve parmi ces animateurs du chaos qui sont présents en Algérie. Ils tiennent leurs instructions d’ailleurs. Seulement, ledit groupuscule se trompe encore une fois, puisque l’Algérie est une et restera indivisible. Sa destinée n’est pas de finir morcelée. A bon entendeur…
Par Nabil.G
