EDITO

La source de nos drames

Le nouveau gouvernement extrémiste sioniste a clairement l’intention de mettre à feu et à sang la Palestine, mais aussi toute la région. Il ne se fixe aucune limite, ni ligne rouge dans ses exactions et ses agressions répétées et de plus en plus violentes contre les civils palestiniens, au point d’arriver à incendier toute une partie d’une ville palestinienne, sans que cela n’émeuve outre mesure ces donneurs de leçons sur la démocratie qui nous sert matin et soir les supposés dépassements russes en Ukraine, alors que les sionistes semblent profiter d’une certaine « compréhension  » au moment où ils commettent les pires crimes jamais connus par l’humanité ces dernières années.

Ce qui s’est passé dans la nuit du 4 au 5 avril dernier à l’intérieur même de la Mosquée d’Al Aqsa est une autre démonstration de cette barbarie sioniste excercée sur le peuple palestinien. La violence stupéfiante des forces de police de l’occupant a atteint les sommets de l’horreur où les fidèles ont été gazés et frappés, alors que plus de 400 musulmans palestiniens ont été arrêtés. Ceux qui ont été relâchés, selon plusieurs témoignages, présentaient des lésions et des traces de violence extrême. La police sioniste a même interdit aux secours de porter assistance aux blessés dans un comportement qui confirme la brutalité de ce régime bâtard qui a été planté tel un cancer dans le corps et les terres du monde arabe.

Face à cette énième agression sioniste il y eut certes des condamnations, certaines fortes et sinceres et d’autres des bouts des lèvres qui appelaient simplement à la retenue. Mais on attendait surtout la réaction des pays arabes qui ont normalisé leurs relations avec l’entité sioniste sous l’impulsion de l’ancien président américain qui s’est avéré être un délinquant politique qui doit répondre de ses actes devant la justice de son pays. On attendait de ces pays un sursaut d’orgueil pour qu’ils disent enfin on arrête tout et on arrête de porter cette caution morale à un régime d’apartheid qui tue leurs frères palestiniens. Mais il n’en fût rien. Le régime du Makhzen, qui toute honte bue a rappelé que son roi est le président du comité Al Qods, s’est contenté d’une timide condamnation qui sonne plus comme un encouragement à la barbarie sioniste qu’à une toute autre chose.

Les sionistes forts de la complicité de ces régimes arabes traîtres ne changeront pas leur politique d’exactions et continueront leurs crimes dans l’impunité totale. Notre drame est tout simplement là, dans le comportement des régimes pourris à l’image de celui du Makhzen.

Par Abdelmadjid Blidi

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