L’Algérie n’a enregistré aucun cas de variole de singe : un dispositif de surveillance et d’alerte mis en place
Face au risque de propagation de la maladie de variole du singe, l’Algérie a pris des mesures préventives en mettant en place un dispositif de surveillance et d’alerte. Ce dispositif a été annoncé, hier, par le ministère de la Santé qui rassure n’avoir enregistré aucun cas de cette maladie sur le territoire national.
Ce plan du ministère de la Santé intervient au lendemain de la décision de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) qui a déclaré la variole du singe, appelée aussi Mpox, comme étant «une urgence de santé publique de portée internationale». Dans un communiqué rendu public, hier, la tutelle a indiqué que la mise en place d’un dispositif de surveillance et d’alerte vise à contrecarrer cette maladie qui s’est répondue dans plusieurs pays. Le ministère a fait savoir également que la sous-commission multisectorielle nationale des points d’entrée du Règlement sanitaire international (RSI) s’est réunie en vue de mettre en place une évaluation du risque de cette maladie. La réunion a été tenue «suite à la déclaration du directeur général de l’OMS relative à la variole de singe ou MPOX, le 14 août dernier, comme étant une urgence de santé publique de portée internationale», a précisé la tutelle.
Le département d’Abdelhak Saihi a rassuré quant à «la disponibilité des moyens pour faire face à l’introduction éventuelle de cette maladie dans le pays», tout en assurant qu’«aucun cas de variole de singe n’a été enregistré sur le territoire national, qu’il soit local ou importé». Soulignant l’impératif d’avoir de la vigilance, le ministère a précisé que le risque demeure faible dans la population générale selon l’évaluation des membres de la sous-commission. «Après avoir passé en revue la situation épidémiologique mondiale et régionale et les modes de transmission de la maladie, les membres de la sous-commission ont déclaré que le risque demeure faible dans la population générale. Néanmoins, la vigilance doit rester de mise», a-t-il averti. La même source a précisé que la plupart des cas confirmés dans le monde «sont importés à partir des zones endémiques des pays d’Afrique».
La tutelle a expliqué dans son communiqué le dispositif de surveillance et d’alerte mis en place aura comme missions de renforcer «la surveillance des cas par l’activation du dispositif de veille au niveau des points d’entrée et la détection rapide des cas par le personnel médical et l’information et la sensibilisation de la population générale». Évoquant le mode de transmission de la variole de singe, le ministère a souligné que cette maladie est «virale et qu’elle se transmet à l’homme par contact avec une personne, un animal ou un objet porteur du virus». Un appel a été lancé par le département ministériel à l’adresse des citoyens pour respecter «les règles d’hygiène individuelle et collective, notamment le lavage des mains».
Concernant les personnes qui sont à l’étranger ou partiront en voyage, dans une région contaminée, elles sont tenues de respecter certaines procédures. Il s’agit d’éviter le contact avec des personnes touchées et les animaux susceptibles d’héberger le virus, tout en procédant à l’isolement des personnes infectées et l’utilisation des masques respiratoires.
Mohand S
