L’Association nationale des Grands invalides de la Guerre de libération dénonce les positions françaises hostiles à l’Algérie

L’Association Nationale des Grands invalides de la Guerre de libération nationale a dénoncé, jeudi à Oran, les récentes positions françaises hostiles à l’Algérie, rejetant toute atteinte à l’unité ou à la souveraineté nationales.

Le président de l’association, Haï Abdennebi, a exprimé, lors d’une allocution prononcée au cours d’une rencontre organisée dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale du chahid sous le slogan « Fidèles à l’engagement des martyrs », l’indignation et le rejet de l’association face à « toute ingérence ou atteinte à l’unité, à la souveraineté nationale ou aux affaires internes de notre pays », soulignant que « de telles attaques témoignent de la haine française contre tout ce qui est algérien ».
A cet égard, il a déclaré: « l’Algérie est une ligne rouge et le peuple algérien croie en sa liberté, son indépendance et à la souveraineté de son Etat, et rejette le chantage et les diktats.
Il a confiance en sa justice indépendante et n’accepte aucune pression ou marchandage ».
Haï Abdennebi a condamné les attaques hostiles de responsables et de médias français contre l’Algérie, affirmant que « l’Algérie est une forteresse imprenable grâce à son peuple, son armée et sa jeunesse.
Quiconque tentera de nuire à sa sécurité, à sa stabilité et à son unité se brisera sur ses solides murailles ».
Il a ajouté : « Le peuple algérien n’oublie jamais les crimes français, durant 132 ans d’assassinats, d’emprisonnements, de pillages, de tortures, d’arrestations, de déplacements forcés et de bombardements, en particulier nucléaires à Reggane, qui ont laissé des traces dévastatrices sur la santé et l’environnement ».
A l’adresse de ceux qui propagent des mensonges et des rumeurs malveillantes visant à semer la division, il a assuré que « l’Algérie est protégée par sa jeunesse et ses institutions et en tant que symboles de la glorieuse Révolution et de la résistance à l’occupation française, nous ferons face à toute attaque ».
Il a également appelé la jeunesse algérienne, imprégnée de l’esprit national, à préserver l’héritage laissé par les martyrs et à le défendre coûte que coûte, tout en maintenant la mémoire collective.
De son côté, un membre du bureau exécutif national de l’association, Mohamed Miloud, a évoqué la sacralité de cette journée, la considérant comme « une occasion de souligner l’importance d’enseigner l’histoire nationale aux générations montantes, qui ont la responsabilité de maintenir ce lien sacré avec leur passé glorieux et de se souvenir des sacrifices colossaux consentis par les martyrs et des souffrances endurées par le peuple algérien pendant 132 ans de colonisation ».