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Annoncé, hier, par l’Office national du pèlerinage et de la Omra:
Le Hadj coûtera plus de 85 millions

Il fait obligation aux candidats au pèlerinage de disposer d’un schéma vaccinal anti-Covid complet. C’est à dire la double dose de vaccin accompagnées par la dose de rappel. Cette exigence est incontournable, insistent les instances de habilité de l’Etat.

L’Office national du pèlerinage et de la Omra (ONPO) a annoncé, hier, que le coût du Hadj pour la saison 1443/2022, a été fixé à 856.100,00 DA. Cette somme englobe les frais de billet d’avion en plus de la prise en charge dans les Lieux saints de l’Islam. Le communiqué de l’ONPO qui a rendu public cette information a appelé les pèlerins éligibles pour accomplir le Hadj cette année, à de rendre dans les meilleurs délais, dans les services communaux de leur résidence pour retirer le certificat d’éligibilité ou le livret du Hadj avant de se présenter aux commissions médicales de wilaya en vue d’effectuer les examens médicaux et recevoir les vaccins requis. Il fait obligation aux candidats au pèlerinage de disposer d’un schéma vaccinal anti-Covid complet. C’est à dire la double dose de vaccin accompagnées par la dose de rappel. Cette exigence est incontournable, insistent les instances de habilité de l’Etat. Le même communiqué enjoint les futurs pèlerins vaccinés à «se rendre dans les centres de vaccination anti-covid, munis du passeport biométrique et de la carte d’identité nationale, pour récupérer le pass sanitaire contenant le QR code».
Cette nouvelle démarche est essentielle à chaque candidat qui ne peut fouler le sol de l’Arabie Saoudite en l’absence du QR code. Cette étape nécessaire peut éventuellement causer quelques désagréments aux futurs Hadjis, sachant que nombre d’entre eux ne sont pas vaccinés. A ce stade, il est impossible aux pouvoirs publics de trouver un quelconque palliatif à cette mesure exigée par les autorité saoudienne. En tout état de cause, le communiqué de l’ONPO sonne le début de l’opération Hadj, après une interruption de deux ans.
Laquelle opération doit prendre en charge le facteur vaccination qui, il n’y a pas de doute, est de nature à compliquer le processus, en ce sens que les futurs pèlerins non vaccinés n’abandonneront pas de sitôt.
Ces derniers sont appelés à se faire vaccinés pour obtenir le fameux pass sanitaire. Mais sachant que le période du Hadj débute dans moins de deux mois et que les premiers contingents partiront un mois avant, il ne reste objectivement pas de temps pour réaliser un schéma vaccinal complet.
L’ONPO a indiqué que «d’autres démarches et procédures administratives seront annoncées ultérieurement dans les délais prévus». En attendant, les familles algériennes qui comptent parmi elles des candidats au pèlerinages auront fort à faire d’ici au rendez-vous du départ. Mais il est clair, cependant, que la perspective de réalisation du cinquième pilier de l’Islam est en soi un facteur de joie et satisfaction pour l’ensemble des fidèles et notamment les heureux élus de cette année.
Cela étant dit, la campagne du Hadj est une véritable épreuve pour l’administration des Affaires religieuse qui, immanquablement est ciblée par des critiques sur une gestion, dont l’amateurisme est dénoncé. L’essentiel des attaques est généralement dirigé contre des agences de voyage. Il serait injuste de prédire une mauvaise campagne pour cette année, d’autant que le nombre de hadji a été ramené à 18.000 sur décision de l’Arabie Saoudite qui a réduit de moitié le contingent de pèlerins algériens.
Yahia Bourit

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