Le miroir déformant de l’Occident
Les pays de l’Occident qui adorent se prendre en exemple pour leur soi- disant tolérance et «l’excellente qualité» de leurs régimes prétendument démocratiques, sont cycliquement objets de soubresauts sociaux, depuis que leurs « Youg Leaders », cochés par des ONG américaines, ont pris leurs gouvernails. Les banlieues de « grandes » nations se retrouvent épisodiquement pris de spasmes sociaux et beaucoup de leurs rues se sont transformées en zones de dealers de drogues dures. Aux USA, le phénomène ressemble à s’y méprendre à des scènes de séries d’horreur. La drogue qui y fait ravage «zombifie» les toxicomanes. Ailleurs, en France par exemple, ce sont les règlements de compte meurtriers qui font leur apparition sur la place publique. Et un peu partout, le feu prend dans les quartier à la suite de bavures policières ciblant des jeunes désargentés. A chaque fois, l’origine de la victime et les circonstances qui conduisent à sa mort, relève d’un même scénario qui fait remonter à la surface toute l’hypocrisie de ces prétendues démocraties, aujourd’hui vacillantes. Non pas en raison d’une pression de milieux criminels, mais bel et bien pour cause d’ingérence de ces ONG qui ont pourri des Etats occidentaux de l’intérieur. Aussi, cette tendance à la violence que leurs médias qualifient pudiquement de «révolte» montre, en réalité, le vrai visage d’un Occident ségrégationniste que la crise économique en exacerbe les contours. La colère ne naît pas du néant. C’est bien sûr l’expression d’un ras-le-bol et la conséquence d’une politique d’exclusion de tous les groupes ethniques, dont l’origine est étrangère. Faut-il rappeler, en effet, que l’écrasante majorité des émeutiers ne sont pas blonds aux yeux bleus.
Les gouvernements européens font bien entendu l’effort de médiatiser quelques beaux exemples d’intégration, histoire de vendre une image avenante de leur « civilisation » pour pouvoir donner des leçons de démocratie et de tolérance aux sociétés « attardées ». Mais la vérité les rattrape régulièrement. Ce fut le cas aux Etats Unis en 2001, en France en 2005 et en 2023 et demain en Suède et ailleurs. La coupe se remplit régulièrement et les services d’ordre de ces pays mettent la dernière goûte. Celle qui fait tout déborder. Le monde découvre alors la véritable nature des Occidentaux, pas très éloignés de leurs ancêtres esclavagistes et colonialistes.
Les « révoltes cycliques » sont un juste retour de choses pour rappeler aux autres peuples dont sont originaires les émeutiers, que l’Eldorado n’existe que dans les écrans de télévisions. La réalité occidentale est toute autre. Et c’est cette réalité que les pays émergents, réunis à Johannesburg, doivent éviter à leur société. Il est très possible de se développer, de réussir un miracle économique, sans pour autant singer l’Occident. Les Brics en sont la preuve.
Par Nabil.G