Le Premier ministre ne se trompe donc pas en affirmant que le Président Tebboune accorde «une extrême importance et un intérêt majeur à la promotion des droits de l’enfant, car convaincu que l’investissement dans l’enfant d’aujourd’hui détermine le sort de la société dans l’avenir».
La promotion de l’enfant en Algérie est placée parmi les priorités de l’Etat, a souligné, hier, le Premier ministre, Aïmene Benabderrahmane, dans une allocation d’ouverture des premières assises nationales sur «l’état de l’enfance en Algérie…. réalisations et enjeux». Le Premier ministre a souligné, à cet égard, le respect par l’Algérie de ses engagements internationaux. Et parmi ces engagements, l’on retient un attachement particulier à mettre en œuvre le programme du président de la République, lequel accorde «une extrême importance» à la promotion des droits de l’enfant. Cet intérêt s’illustre d’ailleurs par la tenue de ces assises. Celles-ci célèbrent le 30e anniversaire de la ratification par l’Algérie de la Convention internationale relative aux droits de l’enfant. Pour le Premier ministre, la rencontre d’hier «revêt des significations aux dimensions stratégiques, dont la principale est la réaffirmation par notre pays du respect de ses engagements internationaux». Et de préciser que l’Algérie entend faire de ces assises un porte-voix pour donner toute la force à ces assises à l’effet de souligner un réel intérêt de la République à l’égard de ses enfants, aujourd’hui mineurs et qui feront l’Algérie de demain. Une conscience assumée par l’ensemble de la société et de la hiérarchie politique, jusqu’au sommet de la pyramide des responsabilités. Le Premier ministre ne se trompe donc pas en affirmant que le Président Tebboune accorde «une extrême importance et un intérêt majeur à la promotion des droits de l’enfant, car convaincu que l’investissement dans l’enfant d’aujourd’hui détermine le sort de la société dans l’avenir». Aussi, M.Benabderrahmane a rappelé les principaux acquis réalisés depuis l’indépendance. Et ce n’est pas mentir que de dire toutes les avancées sociétales acquises pour garantir l’éducation de l’enfant algérien. L’objectif étant, bien entendu, de consolider et promouvoir ses droits. Tout au long des 60 années d’indépendance, l’enfant a constitué l’une des priorités de l’Etat. Cela s’est traduit à travers des politiques et des programmes au bénéfice de l’enfance algérienne. Le but étant, au final, de permettre à cette catégorie qui représente les deux tiers de la population, de jouir de son droit à une vie digne.
Il faut savoir enfin que les travaux de ces assises s’étaleront sur deux jours. L’ouverture, hier, s’est déroulée en présence du président de l’Assemblée populaire nationale, Brahim Boughali, de membres du gouvernement, du Conseiller du président de la République, chargé des organisations nationales et internationales et des organisations non gouvernementales, Hamid Lounaouci, de la Déléguée nationale à la protection de l’enfance, Meriem Cherfi, ainsi que du président du Conseil national économique, social et environnemental (CNESE), Sidi Mohammed Bouchenak Khelladi.
Yahia Bourit