Le président Tebboune à l’occasion de la cérémonie du prix du meilleur exportateur : «Libérer notre économie nationale du fardeau de la dépendance aux hydrocarbures»
«Nous avons réussi à surmonter les difficultés et, grâce à Dieu et à la mobilisation des capacités du pays et à l’intensification des efforts de relance de l’économie nationale, nous avons pu réaliser un taux de croissance de 4,2%».
Les réformes économique et financière engagées par l’Algérie, ces cinq dernières années, ont eu pour conséquence de booster l’économie du pays jusqu’à en faire la troisième en Afrique, a indiqué, en substance le président de la République, dans une allocution prononcée lors de la cérémonie de la deuxième édition du Prix du président de la République du meilleur exportateur. Le chef de l’Etat, qui a présidé cette cérémonie , au Centre international de conférences (CIC) Abdelatif-Rahal, a souligné qui «les réformes profondes et structurelles» ont permis de «corriger les dysfonctionnements relevés dans le domaine économique, à travers l’amélioration du climat des affaires, la promotion du commerce extérieur, l’encouragement des initiatives, l’adoption de la numérisation et la réforme de la politique monétaire».. Pour le chef de l’Etat, ces réformes, importantes pour leur vision stratégique, ont répondu «aux exigences des mutations économiques à l’échelle mondiale». Le président de la République a souligné dans le même temps que la pandémie de Covid-19 figure parmi les contraintes majeures qui ont ralenti la machine des réformes au tout début du mandat présidentiel. Malgré ces difficultés inattendues, «nous avons réussi à surmonter les difficultés et, grâce à Dieu et à la mobilisation des capacités du pays et à l’intensification des efforts de relance de l’économie nationale, nous avons pu réaliser un taux de croissance de 4,2% “.
Le Président Tebboune souligne dans son discours que ce taux est considéré comme «l’un des meilleurs taux de croissance en Méditerranée», précisant que le PIB avait atteint 260 milliards de dollars. Grâce à ces indicateurs, l’économie algérienne s’est hissée à la troisième place en Afrique, avec l’augmentation de ses réserves de change à 70 milliards de dollars, sans parler des exportations hors hydrocarbures, qui ont enregistré des chiffres «sans précédent» frôlant les 7 milliards de dollars, a ajouté le président de la République, considérant que ces données «confirment notre entrée de plain-pied dans une politique qui a vocation à libérer notre économie nationale du fardeau de la dépendance aux hydrocarbures».
Ces résultats positifs traduisent concrètement «la forte volonté de remporter le pari des choix stratégiques que nous avons adoptés, conformément aux engagements que nous avons pris», a-t-il soutenu. Et d’ajouter : «à la lumière des indicateurs au vert enregistrés dans plusieurs secteurs». Pour le chef de l’Etat, il est possible aujourd’hui pour les Algériens d’entrevoir l’avenir économique du pays dans la sérénité. «Nous pouvons dire aujourd’hui en toute confiance que les réformes engagées avancent résolument vers le développement de l’économie nationale», a affirmé le Président de la République. La conclusion de ces efforts est une réalité palpable qui rend l’économie nationale plus performante à travers «la diversification de ses sources, ce qui permettra de rejoindre les chaînes de valeurs mondiales», a encore insisté le Président Tebboune.
Le Président ne croit pas si bien dire et les propos des opérateurs économiques dans le domaine de l’exportation, approuvent son discours et affirment leur adhésion à la démarche des pouvoirs publics pour la promotion des exportations, aspirant à ce que les exportations hors hydrocarbures réalisent de meilleurs chiffres d’ici 2030.
Yahia Bourit