EDITO

Le temps des comptes

De plus en plus de voix s’élèvent dans le monde pour exiger un cessez-le-feu à Ghaza et la levée du blocus humanitaire imposé par les sionistes depuis plusieurs mois aux populations civiles ghazaouies. Les images qui ont tourné en boucle sur les télévisions du monde entier, montrant des enfants dramatiquement squelettiques à cause de la faim qui frappe toute l’enclave palestinienne, ont choqué les opinions mondiales et levé le voile sur un drame que le monde n’a pas connu depuis la seconde guerre mondiale.
Ce qui se passe à Ghaza est un génocide d’un autre temps perpétré par un État voyou et terroriste qui a décidé d’exterminer tout un peuple de la manière la plus inhumaine qui soit.
A l’intérieur d’Israël même, il ne fait plus aucun doute que nous sommes bien en face d’un génocide savamment mis en place par le criminel Netanyahou et son gouvernement extrémiste. Deux ONG israéliennes ont publié les conclusions de leur rapport, suite à des enquêtes menées depuis octobre 2023 et qui indiquent qu’« Israël mène des actions coordonnées pour intentionnellement détruire la société palestinienne à Ghaza. En d’autres mots, qu’Israël commet un génocide”. D’anciens hauts responsables sionistes à l’image d’Ehud Olmert ont aussi ouvertement parlé d’une opération d’extermination du peuple palestinien engagée par le gouvernement de Netanyahou.
Même Donald Trump interrogé, en Ecosse, sur la situation à Ghaza, n’a pu éviter de répondre, même s’il s’est contenté de faire allusion à la famine qui y sévit, indiquant “A la télé ces enfants ont l”air affamés”. Une réponse très légère pour l’homme le mieux informé au monde et qui aspire à obtenir le Nobel de la paix. Mais c’est déjà là, une reconnaissance à demi-mot que ce qui se passe à Ghaza, et ce qu’endure la population civile, et notamment les enfants, relève de crimes contre l’humanité.
Face à ces faits documentés et filmés, l’entité sioniste a décidé de desseter l’étau de ce blocus qui dure depuis des mois, mais l’acheminement de l’aide humanitaire reste encore insuffisant, et le largage des colis de nourriture et de médicaments est loin d’être la solution, car pour les spécialistes il faut impérativement laisser les camions d’aide humanitaire accéder à l’enclave palestinienne et en nombre. Au moins 500 camions par jour pour pouvoir commencer à répondre au règlement de la crise à laquelle font face plus de deux millions de Palestiniens.
Par ailleurs, ces développements et ces preuves documentées sur le génocide en cours à Ghaza, doivent servir à traduire le criminel Netanyahou et tous ses sbires devant la justice internationale pour répondre de leurs crimes et de leurs actes monstrueux. Ils doivent rendre compte de toutes les horreurs qu’ils ont commises contre des civils désarmés et soumis aux pires crimes.
Par Abdelmadjid Blidi

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