EDITO

Un pays qui force le respect

Les relations entre l’Algérie et beaucoup de pays qui comptent dans l’échiquier économique mondial sont au beau fixe. Pour certains d’entre eux, des investissements sont engagé dans notre pays. La Turquie, le Qatar et les Emirats arabes unis, pour ne citer que les plus en vu, illustre cet état da fait. Il y a lieu de préciser également que les échanges politiques entre Alger et l’ensemble des capitales qui pèsent dans l’acte d’investir ne laissent aucun doute sur l’excellence d’un partenariat multiforme qui s’inscrit visiblement sur le long terme, malgré une actualité géopolitique très agitée à l’est de l’Europe et qui impacte le monde entier. En tout état de cause, il se dégage une nette impression qu’entre l’Algérie et le reste du monde s’est installé un agenda politique et économique qui transcendent les conflits que traverse présentement la planète. Il est, en effet, entendu que «la guerre du gaz» qui ne tardera pas à être livrée pour le contrôle du marché européen, amputée des apports russes, n’aura pas une influence négative sur la qualité des relations de l’Algérie avec d’autres pays gaziers, à l’image du Qatar. La diplomatie algérienne a su éloigner tout doute sur un prétendu différend entre les deux pays. Ce qui vaut pour le Qatar vaut pour tous les autres pays.
Sur le plan politique, il est aisé de constater des convergences de vue sur certains dossiers, à l’exemple des dossiers sahraoui et palestinien avec pas mal de partenaires de l’Algérie. On retiendra, sur d’autres positions de principe, quelque différence d’appréciation. Ainsi, au moment où l’Algérie plaide la non ingérence dans les affaires internes des pays, l’on voit quelques uns de ses partenaires, pousser à l’affrontement et exercer des pressions sur certains pays, jusqu’à financer des campagnes militaires pour soutenir quasi ouvertement des rébellions, malgré la forte suspicion d’une récupération.
Mais, sans que l’Algérie ne cède rien sur ses principes, les rapports avec le reste du monde et notamment quelques puissances de l’Otan, sont restés cordiaux et pourraient même être cité en exemple de non ingérence dans les affaires internes. Les récentes visites que s’échangent ces pays avec l’Algérie renforcent cette forte impression de respect mutuel et augure d’un développement futur encore plus important dans le domaine économique notamment. Il faut savoir que l’excellence des relations qu’entretient l’Algérie vient principalement du respect qu’inspire l’Algérie à l’échelle internationale. Pour preuve, elle n’a jamais figuré sur l’ordre du jour d’une réunion du Conseil de sécurité de l’Onu, comme c’est le cas du Maroc, hier.
Il reste à capitaliser tout la sympathie qu’inspire l’Algérie pour en faire un piédestal pour le décollage effectif des investissements directs étranger. L’Algérie a les atouts d’être la Chine de l’Afrique.
Par Nabil.G

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