EDITO

L’enfer sur terre

La guerre que mene l’entité sioniste à Ghaza n’a aucun objectif militaire clair, sinon de tuer un maximum d’innocents et de détruire totalement l’enclave palestinienne et permettre au sanguinaire Netanyahou d’échapper à la justice, qui signerait sa fin politique. Autrement dit, Nétanyahou n’est intéressé ni par les otages, ni par une quelconque paix aussi minime soit elle.
D’ailleurs au sein même d’Israël le front de la contestation contre la politique du gouvernement extrémiste sioniste a touché même les soldats israéliens qui refusent de servir dans les rangs de Tsahal, et en plus (ce qui est une première) des centaines d’entre eux ont signé des pétitions pour dire que cette guerre ne mène à rien, qu’elle ne vise qu’à tuer les civils, à servir et à sauver la carrière politique de Netanyahou.
La guerre à Ghaza est avant tout une guerre d’extermination. Un génocide horrible qui reste, malheureusement, à ce jour impuni. Impuni et toujours en cours à cause des positions honteuses de la fameuse communauté internationale qui assiste, dans le meilleur des cas impuissante à ce massacre, ou pire encore qui en est complice et y prend part de manière directe par l’envoi d’armes de plus en plus létales à l’agresseur sioniste comme le fait l’Amérique de Trump, ou participe dans l’aide logistique comme le fait le régime traître du Makhzen marocain qui a mis à la disposition de l’armée sioniste ses ports par lesquels transitent les livraisons d’armes qui servent à tuer le peuple palestinien.
Et dans cette impunité sans fin, les sionistes tuent sans distinction aucune. Enfants, femmes, vieillards, journalistes, personnel hospitalier, personnel humanitaire tombent chaque jour par dizaines sous les bombardements ininterrompus d’une armée immorale dirigés par des politiques extrémistes et sanguinaires qui mènent la guerre la plus barbare de ce 21e siècle. Car en plus de ces massacres à répétition, l’enclave palestinienne est soumise à un blocus inhumain où les populations civiles sont privées de tout. Ni nourriture, ni eau, ni médicaments n’arrivent plus à Ghaza, et ce au moment où pratiquement toutes les structures sanitaires ont été totalement détruites privant les Palestiniens de tout soin et de toute assistance sanitaire.
Ghaza est aujourd’hui l’enfer sur terre et les bourreaux, responsables de cette situation insoutenable, continuent de perpétrer leurs crimes, en sachant pertinemment qu’ils ne seront pas inquiétés, confiants qu’ils sont du soutien de leurs parrains américains et autres.
Par Abdelmadjid Blidi

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