EDITO

L’enjeu de l’heure et l’urgence du moment

La prochaine élection présidentielle commence déjà à faire courir pas mal d’acteurs politiques. Le discours partisan tourne essentiellement autour de cette échéance électorale majeure. A bien entendre ou encore lire les intervenants sur les réseaux sociaux qui deviennent de fait, une sérieuse plateforme politique, on est amené à voir dans cette attitude à trop parler de cette échéance, quelque chose de positif, au sens où la scène nationale s’intéresse de très près à ce rendez-vous politique essentiel pour le pays. Tellement essentiel que même le citoyen lambda tend une oreille intéressée à ce qui se dit autour de lui à propos de cette élection. A cinq mois du rendez-vous, tout semble fonctionner comme il se doit et l’on ne perçoit pas des tendances de surenchère dans le discours.

L’intérêt du pays transcende tous les différences idéologiques et politiques. C’est une excellente chose pour la République qui, à travers la posture des uns et des autres, se construit une réelle identité démocratique propre à l’Algérien. Ce dernier, qu’il soit responsable politique, cadre, commerçant, avocat ou étudiant, sait pertinemment que le peuple est conscient des enjeux de l’heure. Il s’agira de réussir le rendez-vous politique de cette rentrée sociale, non pas simplement pour doter le pays d’un président, mais aussi et surtout de consolider sa stabilité et envoyer un message au reste du monde et notamment aux Etats qui travaillent à déstabiliser l’Algérie.

Mais, tout compte fait, la prochaine élection est d’abord une affaire strictement algérienne qu’il va falloir aborder en tant que telle. Ce sont les Algériens qui en feront un succès éclatant ou un échec lamentable. Au vu de la prise de conscience générale sur les enjeux de l’heure et, disons-le, au bilan appréciable et apprécié du chef de l’Etat, il semble que la balance penche plus vers la réussite que dans le sens de l’échec.

Il reste que tout l’activisme que l’on ne tardera pas à constater dans les tous prochains jour et jusqu’au jour J, souligne la volonté qu’ont les uns et les autres dans la classe politique, d’édifier de nouveaux rapports avec la société et faire en sorte à ce que la démocratique que tous appellent de leurs vœux ne soit pas une pâle copie du système occidental qui au nom de cette vision droit-de-l’hommiste détruit des centaines de milliers de vies annuellement.

Même si la course à l’amélioration de notre démocratie n’est pas une fin en soi, il reste que l’objectif vital qu’il faut atteindre est la sauvegarde de la nation. L’Algérie est une puissance en devenir. Les Algériens doivent y croire. Et ce n’est pas en se cherchant des polémiques stériles qu’on rend service à la République. L’urgence du moment tient dans la sauvegarde de l’esprit de Novembre 1954. tout le reste peut attendre…

Par Nabil.G

Articles similaires

Voir Aussi
Fermer
Bouton retour en haut de la page