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L’anniversaire du Hirak, les lobbies français et le Makhzen sioniste:
Les explications fermes de Belhimer

Dans cette conjoncture, pour le moins particulière, «L’Etat d’institutions se construit par les bras de tous pour barrer la route aux prédateurs de la patrie à l’affût d’une quelconque opportunité, comme la défaillance d’un secteur ministériel afin de saper le Gouvernement ou discréditer tous les efforts déployés par l’Etat», relève le ministre de la Communication.

Les tentatives d’instrumentalisation du Hirak à l’occasion de son 2e anniversaire ont totalement échoué. C’est ce qu’a affirmé le ministre de la Communication, Porte-parole du Gouvernement, Ammar Belhimer, au site Internet d’information, Shihab Presse. Le ministre en a voulu pour preuve le peuple algérien «a célébré cette date de manière pacifique et civilisée». Considéré à titre officielle comme la «Journée nationale de la cohésion entre le peuple et son armée pour la démocratie» le 22 février de chaque année se veut la traduction du «développement, de la souveraineté nationale et du renforcement du front intérieur de l’Etat national», insiste M.Belhimer, selon lequel, «ceux qui misaient sur l’échec de cette démarche en instrumentalisant le 2e anniversaire du Hirak populaire, ont échoué et essuyé un sévère après la célébration de cet anniversaire par le peuple de manière pacifique et civilisée, comme ce fut le cas il y a deux ans».
Le ministre n’a pas manqué de souligner l’urgence de la mise en garde contre «les lobbies français qui sont derrière les campagnes hystériques ciblant les institutions de l’Etat, en particulier l’Armée nationale populaire (ANP)», affirmant que «l’Algérie et ses institutions étatiques affrontent constamment ce genre de campagnes par un travail sécuritaire, diplomatique et médiatique pour les contrer».
Dans cette conjoncture, pour le moins particulière, «L’Etat d’institutions se construit par les bras de tous pour barrer la route aux prédateurs de la patrie à l’affût d’une quelconque opportunité, comme la défaillance d’un secteur ministériel afin de saper le Gouvernement ou discréditer tous les efforts déployés par l’Etat», relève le ministre de la Communication. Il notera à ce propos que le Gouvernement «est composé de cadres algériens chargés de gérer des portefeuilles conformément au programme du président de la République élu par le peuple».
Et d’ajouter : «la conjoncture dans laquelle intervient le Gouvernement est la plus difficile qu’a eu à traverser notre pays, du fait des répercussions de la crise sanitaire qu’a impliquée la Covid-19».
Sur le fonctionnement de l’exécutif, M.Belhimer souligne que «si certains ont réussi leurs missions et su gérer leur secteur malgré la difficulté de la tâche, d’autres n’ont pas été, pour le moins que l’on puisse dire, à la hauteur des attentes du chef de l’exécutif». Une franchise que le ministre tient de l’attitude du chef de l’Etat qui ne cache rien aux Algériens et les tient informés de la situation du pays dans la transparence. A ce propos, justement, le ministre de la Communication n’a jamais manqué de communiqué assidûment sur le secteur dont il a la charge, affirmant que la Communication a fait savoir que «la presse nationale n’a jamais manqué d’être aux côtés de son Etat et s’est montrée, à chaque fois, imprégnée des valeurs et principes de la Glorieuse guerre de Novembre».
Le ministre retient à ce propos, que «le niveau du débat et les critiques à l’adresse de certains responsables sur les pages d’information et les espaces électroniques ne sont pas sortis du cadre professionnel et déontologique». Un constat cependant nuancé par le constat sur «des tentatives de parasitage émanant de sources suspectes dont les objectifs et les arrière-plans sont bien connus ». Dans le même ordre d’idées, M. Belhimer a fait remarquer que «lorsqu’il s’agit d’un danger menaçant la sécurité nationale, les Algériens se dressent toujours comme un seul homme et réunissent leurs forces pour relever les défis».
A une question sur l’avenir du projet du Maghreb arabe à la lumière de la normalisation entre le Maroc et l’entité sioniste, M. Belhimer a estimé que «la normalisation du Makhzen avec l’entité sioniste ne représente que des pratiques politiques, isolées et rejetées par nos frères libres au Maroc frère», soulignant que «les objectifs escomptés par ce projet suspect c’est servir certains cercles au Maroc et des agendas étrangers qui visent la désintégration de la Nation arabe par tous les moyens». Il a mis en avant, dans ce cadre, «l’aspiration de l’Algérie à la construction de l’édifice maghrébin avec la volonté de tous les peuples, y compris le peuple sahraoui, sans défense».
Anissa Mesdouf

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