EDITO

L’inadmissible politique des deux poids deux mesures

Ces derniers jours l’armée sioniste a intensifié ses attaques contre la bande de Ghaza ciblant notamment les camps des déplacés palestiniens souvent situés dans les écoles. Ainsi après le massacre de l’école Al-Tabaeen qui a fait plus de 100 morts, d’autres opérations ont touché d’autres écoles faisant à chaque fois des dizaines de morts.

Des agressions sauvages qui n’ont pas secoué la conscience des leaders occidentaux, qui ont choisi de regarder ailleurs estimant que c’est là le sacro-saint principe du droit “d’israël à se défendre et à assurer sa sécurité”. La mort de centaines de Palestiniens, dont la majorité sont des enfants, passe elle au second plan.

Et maintenant que la riposte de l’Iran se précise, après la violation de sa souveraineté territoriale et l’assassinat du martyr Ismaël Haniyeh à Téhéran, voilà que ces mêmes Occidentaux veulent faire pression sur le gouvernement iranien, l’appelant à renoncer à se défendre et à accepter les agressions répétées de l’entité sioniste, sans broncher. Un état de fait qui a été catégoriquement rejeté, hier, par Téhéran qui a estimé à travers le porte parole de son ministère des affaires étrangères, Nasser Kanani, que “ La République islamique est déterminée à défendre sa souveraineté, (…) et elle ne demande pas l’autorisation de quiconque pour utiliser ses droits légitimes ».

Entre-temps, les Américains ont renforcé davantage leur présence militaire dans la région en faisant appel à un autre porte-avions pour se diriger vers la région. Un vrai arsenal de guerre qui veut tenir en joue tous les pays de la région qui ont été agressés par Israël. Autrement dit ce n’est là qu’une autre manière de couvrir l’allié sioniste et l’encourager à continuer sa folie meurtrière contre les peuples de la région. Une attitude qui fait fie de toutes les lois internationales et qui tourne le dos à la légalité internationale laquelle n’a plus droit de cité quand il s’agit de l’entité sioniste.

Des dérives multiples, répétitives et inadmissibles d’Etats censés garantir la paix dans le monde, mais qui l’enjambent allègrement quand il s’agit du conflit au Moyen-Orient où le peuple palestinien est en train de payer au prix fort la barbarie sanguinaire du criminel Netanyahu et de sa soldatesque. L’urgent pourtant aujourd’hui, pour ces donneurs de leçons sélectives, c’est de faire pression sur leur allié enragé pour mettre fin au génocide contre le peuple palestinien et imposer un cessez-le-feu immédiat.

Par Abdelmadjid Blidi

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