Oran

Après la récente réfection de la chaussée à Aïn El Turck:
L’obligation des ralentisseurs pour freiner les chauffards

La récente réfection de la chaussée, après avoir été décapée puis bitumée, sur le principal boulevard de la municipalité d’Aïn El Turck, ainsi que d’autres rues, a vraisemblablement boosté des chauffards en quête de sensations fortes.

Cet affligeant état de fait a été à l’origine dans la matinée d’hier, selon le constat établi sur les lieux, d’un absurde télescopage, impliquant trois véhicules, survenu à hauteur d’une station d’essence, située à proximité du siège de la daïra, qui fort heureusement n’a occasionné que de légères blessures. Cet accident de la circulation n’est malheureusement pas un cas isolé depuis la restauration des chaussées du chef-lieu.
Le non-respect du code de la route, notamment les excès de vitesse dans l’agglomération, suscite inquiétude et effroi chez les piétons, particulièrement les personnes âgées et les enfants, qui trouvent, dans certaines zones, ciblées par cette opération de réfection, d’énormes difficultés à traverser la route. Certaines rues dans ladite municipalité constituent ainsi et fort malheureusement le lieu de prédilection des fous du volant et du guidon. Les chauffards, notamment les motards, provoquent des sueurs froides aux piétons sans pour autant être inquiétés. La défaillance des feux tricolores au niveau de certaines zones de ladite municipalité a ajouté son grain de sel à cette véritable anarchie qui prévaut sur le circuit routier notamment à hauteur des places publiques.
En effet ce piteux, frisant l’hystérie, s’identifie à travers le stationnement désordonné des taxis autorisés et clandestins autour des places publiques d’Aïn El-Turck, à savoir la place Vassas et celle du 1er novembre 1954, où sont concentrées les stations terminus de plusieurs navettes de transports publics. De véritables goulots se forment régulièrement en cette période à hauteur de l’esplanade Vassas, point incontournable pour accéder au centre ville de cette municipalité ou se rendre vers les autres zones de cette daïra, qui sont engendrés par l’inconscience des uns et l’indifférence des autres.
Ces deux places, situées en plein cœur de la ville où le parc automobile a triplé, voire quadruplé en un laps de temps assez court, sont devenues un véritable cauchemar pour les usagers. « Les auteurs de ces transgressions devraient être rappelés à l’ordre à travers des mesures répressives pour dissuader les autres et tenter ainsi d’endiguer un tant soit peu ces comportements ostentatoirement réprimant sur la voie publique », a confié un riverain vivement désappointé à propos des fous du volant et du guidon. D’autres interlocuteurs ont remis sur le tapis l’installation de ralentisseurs, notamment au niveau des établissements scolaires, où la chaussée a été restaurée. « Aujourd’hui nous revendiquons l’installation de dos d’âne, en priorité absolue devant les écoles » ont fait remarquer des riverains d’Aïn El Turck.
Rachid Boutlélis

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