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Louisa Hanoune à partir d’Oran : «Nous enregistrons une détente politique»

«Nous saluons ce qui est positif», a affirmé hier la secrétaire générale du parti des Travailleurs, Louisa Hanoune. Ayant présidé hier à Oran la rencontre régionale des cadres de la partie ouest, Louisa Hanoune est longuement revenue sur les évolutions que connaît la scène politique nationale, régionale et internationale.

Dans son discours, elle a, de prime  abord, tenu  à décortiquer les contours de cette actualité truffée d’événements, avant de préconiser les positions de la formation politique qu’elle guide. Elle a indiqué que «nous optons pour de solutions purement et exclusivement algériennes», rejetant de bout en bout et sans faire aucune concession, petite soit elle. «Nous ne sous plaignons à aucune instance étrangère», a-t-elle déclaré, soulignant «l’intervention étrangère signifié la destruction». C’est dans ce contexte que Hanoune fait part du redéploiement politique de son parti ayant, à l’instar des autres formations, connu une stagnation sensible en raison, selon elle, de la crise sanitaire. Ce retour est, en prenant en compte, les déclarations de la passionaria, synonyme d’une mobilisation positive et pacifique dans laquelle l’ensemble des composantes de la classe politique joue son rôle en conformité avec la réglementation et dans un cadre structuré et institutionnel. «Nous nous adressons aux instances d’Etat, aux partis algériens et aux syndicats», a-t-elle fait savoir. D’autant plus, a-t-elle ajouté, «nous enregistrons une détente politique» Pour la première responsable du parti des Travailleurs, l’enjeu est d’autant plus important que la mobilisation générale n’est pas à négliger dans le traitement des questions de la société. «Notre rôle est de créer une sorte de passerelle entre les institutions d’Etat et les citoyens», a-t-elle encore une fois indiqué, ajoutant que «nous ne sommes pas dogmatiques ni sectaires». Par ailleurs, elle a salué les démarches entreprises par le gouvernement, indiquant en ce sens que «nous ne pouvons pas ignorer les démarches positives entreprises en 2023 dans le cadre de la loi des finances de 2024». Au passage, elle a par la même tenu à commenter davantage l’audience lui ayant été accordée par la président de la République. «Nous avons tenu des discussions pendant trois heures durant lesquelles nous avons fait part des propositions de notre parti». «Nous avons, sans restrictions, évoqué des questions internationales, régionales et internes », a-t-elle fait savoir tout en plaidant pour «la nécessité du renforcement de l’immunité du front intérieur et de sa capacité de résilience et à travers le traitement des problèmes qui le fragilisent». Louisa Hanoune a consacré une part importante à la question palestinienne, l’entité sioniste qu’elle a descendue en flamme, ses relais constitués des pays arabes normalisateurs qu’elle n’a pas non plus ménagé et ses protecteurs impérialistes. «Les normalisateurs arabes encerclent Ghaza», a-t-elle fini par dire.
Yacine Redjami

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