Lutte contre les stupéfiants : l’Algérie souligne l’importance de la coopération
Il convient de relever que l’Algérie est frontalière d’un pays, reconnu par l’ONU comme le plus grand producteur de cannabis dans le monde. La lutte contre ce fléau ne pourrait être de son seul fait.
Il est communément admis que les stupéfiants constituent un véritable problème de sécurité publique pour tous les pays de la planète. Pas un n’en échappe. Aussi faudrait-il une réelle «coopération régionale et internationale pour lutter contre ce fléau». C’est ce que préconise l’Algérie lors de la 67e session de la Commission des stupéfiants de l’ONU (CND), qui se tient à Vienne (Autriche). le Délégué permanent de l’Algérie auprès des Nations unies et des organisations internationales à Vienne, l’ambassadeur Larbi Latroche a appelé dans ce contexte au respect des trois conventions internationales relatives au contrôle des drogues lors de l’élaboration des politiques internationales dans ce domaine. Le diplomate algérien a souligné «l’importance de la coopération régionale et internationale pour lutter contre le fléau des drogues». Il soulignera dans la foulée l’adhésion de l’Algérie à la Coalition mondiale pour la lutte contre les drogues de synthèse.
Il convient de relever que l’Algérie est frontalière d’un pays, reconnu par l’ONU comme le plus grand producteur de cannabis dans le monde. La lutte contre ce fléau ne pourrait être de son seul fait. C’est pour cela que Larbi Latroche a insisté sur «la conjugaison des efforts pour faire face à cette nouvelle menace». Il préconisera au nom de l’Algérie, d’œuvrer parallèlement, de manière collective et efficace, à «endiguer les menaces constantes découlant des drogues conventionnelles, le cannabis en tête». Il a également appelé à «tenir dûment compte des trois principales conventions internationales relatives au contrôle des drogues lors de l’élaboration des politiques internationales dans ce domaine».
A cette occasion, M. Latroche a présenté l’approche participative et intersectorielle prônée par l’Algérie en matière de lutte contre les drogues, laquelle associe la société civile, citant «l’adoption, en 2023, de dispositions législatives et réglementaires en faveur du renforcement des mesures préventives et thérapeutiques». Dans le cadre de sa contribution à l’initiative lancée lors de la présente session de la CND pour honorer, dans les meilleurs délais, les engagements internationaux visant à endiguer le problème des drogues à l’échelle mondiale, «l’Algérie s’est engagée à créer 4 centres régionaux de désintoxication modernes au niveau national», a rappelé M. Latroche. La 67e session de la Commission des stupéfiants de l’ONU se tient du 14 au 22 mars à Vienne.
Anissa Mesdouf