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Mandat de l’Algérie au Conseil de sécurité : le droit inaliénable du peuple sahraoui à l’autodétermination farouchement défendu

Soucieuse de défendre les causes justes à travers le monde, l’Algérie a pleinement profité de son mandat de membre non permanent au Conseil de sécurité de l’ONU pour porter haut et fort la voix du peuple sahraoui, en défendant farouchement et inlassablement le droit inaliénable de ce peuple opprimé à l’autodétermination et à l’indépendance.

Malgré les tentatives désespérées du régime du Makhzen de faire miroiter de prétendus gains diplomatiques concernant le statut juridique du Sahara occidental, destinés essentiellement à cacher ses innombrables échecs au niveau local, et les revirements de certaines puissances étrangères au profit de vils intérêts économiques et de marchandages politiques, l’Algérie est restée fidèle à ses principes et n’a eu de cesse de réitérer son soutien indéfectible au peuple sahraoui.

A travers sa diplomatie, l’Algérie a pesé durant les deux dernières années de tout son poids, sur instructions du président de la République, M. Abdelmadjid Tebboune, et sous la conduite de son ministre des Affaires étrangères, M. Ahmed Attaf, et de son représentant permanent au Conseil de sécurité, l’ambassadeur Amar Bendjama, pour mettre la cause sahraouie sous le feu des projecteurs afin d’éviter qu’elle ne soit vidée de toute sa substance.

A l’initiative de plusieurs autres pays, elle a notamment réussi à faire passer des amendements cruciaux au (projet) de la résolution 2797 du 31 octobre 2025 portant renouvellement du mandat de la Mission des Nations unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), réaffirmant le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui et rendant le texte plus équilibré, malgré les pressions marocaines visant à liquider la question.

L’Algérie a transformé une première mouture du projet de résolution qui favorisait le +prétendu+ plan d’autonomie marocain en un texte plus conforme au droit international, en insistant sur la légitimité du référendum d’autodétermination, conformément à la Charte des Nations Unies et au droit international, et veillé à ce que le texte ne porte pas atteinte aux résolutions antérieures du Conseil de sécurité, qui constituent le socle juridique pour une solution juste et durable.

Dans ce contexte, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères, de la Communauté nationale à l’étranger et des Affaires africaines, M. Ahmed Attaf, avait expliqué, lors d’une conférence de presse le 18 novembre dernier à Alger, que le Conseil de sécurité n’a pas adopté les thèses marocaines concernant la question du Sahara occidental, soulignant que le dossier «n’est pas clos» et reste soumis aux Nations Unies au niveau de l’Assemblée générale, du Conseil de sécurité et du Comité spécial de la décolonisation (C-24).

«La résolution adoptée par le Conseil de sécurité a préservé, dans sa teneur, tous les fondamentaux de la solution à la question du Sahara occidental, sans toucher à aucun de ses éléments interdépendants et complémentaires», s’était félicité le ministre d’Etat.

Ainsi, à travers ses positions tranchées, en droite ligne avec les principes qui constituent le socle de sa diplomatie étrangère, l’Algérie a, une nouvelle fois, démontré durant les deux ans de son mandat en tant que membre non permanent du Conseil de sécurité de l’ONU, sa volonté inébranlable de continuer à défendre les causes justes dans le monde, à leur tête les causes palestinienne et sahraouie dans les fora internationaux.

 

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