Oran

Mers El Kébir : plaidoyer pour l’utilisation de l’énergie solaire

L’APC de Mers El Kébir vient de lancer les procédures nécessaires pour la réalisation d’un réseau d’éclairage public au niveau de la haute zone Saïd Zemouchi.

Dans ce cadre, les associations écologiques plaident pour l’intégration dans le cahier de charges de tous les projets communaux d’une clause obligeant l’utilisation de l’énergie solaire pour l’éclairage public. Pour les associations, «des instructions ont été données par les plus hautes autorités du pays pour obliger toutes les communes à utiliser l’énergie solaire dans l’éclairage public». Selon Mme Belhouari, présidente de l’association les amis de l’environnement et de l’énergie renouvelable, «l’énergie solaire doit être généralisée notamment pour l’éclairage public». L’utilisation de l’énergie solaire permettra de réduire le taux de consommation électrique en éclairage public, soit l’équivalent de plus de 60% du budget des collectivités locales. «Les communes doivent redoubler d’efforts. La deuxième ville du pays doit faire davantage d’efforts en s’alignant sur des critères environnementaux indispensables. Beaucoup de défis restent à relever en matière de l’utilisation d’énergies renouvelables», plaide Amria Benhouari.
Certaines communes ont entamé cette transition vers le solaire depuis quelques années déjà. C’est le cas de la commune de Gdyel qui a réalisé un projet d’électrification par l’énergie photovoltaïque de ses plages. Un projet qui a nécessité un budget de 8 millions de dinars. La route nationale qui dessert la corniche oranaise a été récemment dotée de l’éclairage public fonctionnant au moyen de l’énergie photovoltaïque. Supervisé par l’APC d’Aïn El-Turck, ce projet d’éclairage public au moyen de panneaux solaires rentre dans le cadre d’un programme complémentaire de développement doté d’un budget global. Et cette tendance du photovoltaïque doit s’accélérer dans les prochaines années. Doté de l’énergie solaire pour son éclairage, le nouvel aéroport d’Oran est classé deuxième aérogare écologique en Afrique. L’énergie solaire est générée par une centrale photovoltaïque installée sur la toiture aérodynamique moderne d’une superficie de 43 650 m2 disposant de 4 550 panneaux photovoltaïques. «En matière d’écologie, la participation des acteurs locaux aux décisions des pouvoirs publics dans une démarche participative est un élément du développement durable», estime la présidente de cette association.
Imad T

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