
Nouvelles wilayas, hausse du SNMG, allocation chômage et mine de fer : les décisions historiques du Président Tebboune
Aflou, Barika, Ksar Chellala, Messaad, Aïn Oussara, Bou Saâda, El Abiodh Sidi Cheikh, El Kantara, Bir El Ater, Ksar El Boukhari et El Aricha sont promus au statut de wilaya.
Nouvelles wilayas, hausse du SNMG et de l’allocation chômage, le Conseil des ministres, réuni ce dimanche par le président de la République a apporté des informations capitales pour la collectivité nationale. Il a également révélé la fin des travaux de la ligne minière Ghar Djebillet-Tindouf-Bechar et l’entrée en production du gisement de fer de Ghar Djebillet, en plus d’annoncer la réalisation à Constantine d’un gigantesque hôpital de 500 lits. C’est dire l’importance de cette réunion qui a vu le président de la République réagir à l’actualité récente, à savoir les incendies qui se sont déclarés ce week-end dans plusieurs wilayas. A ce propos, il ordonné «l’ouverture d’une enquête sur l’origine» de ces feux de forêt, rapporte un communiqué de la présidence de la République.
Outre cette instruction, le chef de l’Etat «a enjoint au ministre des Finances de préparer un projet de revalorisation du Salaire national minimum garanti (SNMG)», ainsi qu’ « un projet de revalorisation de l’allocation chômage », informe la même source. Le Président a souligné «la nécessité d’un contrôle permanent et continu des places et espaces publics, en termes de sécurité et d’hygiène, à travers les différentes wilayas du pays», et mis en exergue «l’impératif d’obliger les propriétaires de véhicules de transport public et privé à respecter les conditions d’hygiène dans les différentes villes et sur toutes les lignes, notamment à Alger et dans les wilayas touristiques».
Concernant la promotion de circonscriptions administratives, dans les Hauts Plateaux et le Sud, en wilayas à part entière, le Conseil des ministres a approuvé la teneur de l’exposé portant promotion de 11 circonscriptions administratives, dans les Hauts Plateaux et le Sud, en wilayas à part entière. Il s’agit d’Aflou, de Barika, de Ksar Chellala, de Messaad, d’Aïn Oussara, de Bou Saâda, d’El Abiodh Sidi Cheikh, d’El Kantara, de Bir El Ater, de Ksar El Boukhari et d’El Aricha. Après approbation, le président de la République a donné des instructions pour entamer immédiatement les procédures administratives, avec les deux chambres du Parlement. Il a «enjoint au ministre des Travaux publics de préparer l’inauguration de la nouvelle ligne ferroviaire, en plein désert, reliant Tindouf à Béchar, dans son intégralité, en janvier 2026». Cela, «pour sa mise en exploitation officielle, en faisant de cet événement une journée de fête immortalisant cette réalisation nationale d’envergure». Il s’agit, rapporte le même communiqué, de faire de l’événement un instant «marquant l’entrée de l’Algérie dans une nouvelle ère, celle des grandes étapes économiques franchies par le peuple algérien sur la voie du développement de son pays».
Une phase qui se concrétisera par le lancement ordonné par le président de la République «de l’utilisation et de l’exploitation locale du minerai de fer extrait de la mine de Gara Djebilet à partir du premier trimestre de 2026». Cet événement, «le premier du genre dans l’histoire de l’Algérie indépendante, incarne un message fort, celui d’une nouvelle orientation algérienne consacrant le principe de la souveraineté économique et de la diversification des ressources du pays hors hydrocarbures», note la même source. On retiendra dans le communiqué de la présidence de la République les instructions fermes du chef de l’Etat «pour redoubler d’efforts, autant que faire se peut, étant donné que ce projet stratégique verra bientôt le jour, dans toutes ses sections et structures». Notons que le Conseil des ministres a approuvé la création de nouvelles usines de traitement du minerai de fer à Tindouf, Béchar et Naâma. Le Président a ordonné de faire en sorte que «la première cargaison du minerai de fer soit acheminée, via la ligne ferroviaire, vers le complexe sidérurgique Tosyali d’Oran, à partir de 2026». A partir de là «l’Algérie aura ainsi franchi la première étape vers la réduction de la facture d’importation du minerai de fer et la réalisation progressive de l’autosuffisance», souligne-t-on de même source.
Retenons enfin que le Conseil des ministres a approuvé le projet de réalisation d’un Centre hospitalo-universitaire (CHU) à Constantine, d’une capacité de 500 lits, ainsi que le marché d’acquisition d’équipements spéciaux au profit de l’Entreprise d’appui au développement du numérique (EADN).
Anissa Mesdouf



