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ONU : présentation à Alger du Plan de réponse humanitaire aux besoins des réfugiés sahraouis pour 2024-2025

Les agences des Nations unies et les acteurs humanitaires ont présenté mardi à Alger, le premier rapport annuel du Plan de réponse aux réfugiés sahraouis (SRRP) pour 2024-2025, appelant à un soutien international accru pour maintenir et intensifier les efforts.

Le rapport, lancé fin 2023, fait le point sur les progrès réalisés dans le soutien des réfugiés sahraouis vivant dans cinq camps de réfugiés à Tindouf, dans un contexte d’amplification des crises humanitaires dans le monde et de réduction des budgets d’aide humanitaire.
Ainsi, les différents intervenants ont présenté le bilan d’une année de ce plan de réponse pour les réfugiés sahraouis qui s’étale sur deux ans -dont le montant total s’élève à 214 millions de dollars- et défini les objectifs pour l’année 2025.
Sous la direction de l’Agence des Nations unies pour les réfugiés (HCR), du Programme alimentaire mondial (PAM), du Fonds des Nations unies pour l’enfance (UNICEF) et de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), les efforts de réponse ont été intensifiés en 2024 au sein de l’alliance de 28 acteurs humanitaires travaillant sur le terrain pour répondre à l’assistance nécessaire et aux besoins croissants des réfugiés sahraouis, selon les organisateurs.
«Grâce au leadership local des Sahraouis, à l’engagement sans faille du gouvernement algérien et au soutien continu des donateurs, des efforts importants ont été déployés dans les différents secteurs du SRRP pour répondre aux besoins critiques des réfugiés sahraouis», ont-il indiqué.
Ils ont noté des progrès dans divers domaines comme la sécurité alimentaire et la nutrition, l’eau, l’assainissement et l’énergie, l’éducation, la santé et la protection ainsi que dans les moyens de subsistance.
A ce titre, la Coordinatrice résidente par intérim des Nations unies en Algérie, Natasha van Rijn, a salué dans une déclaration à la presse, la collaboration «très positive» et «extrêmement importante» entre le Système des Nations unies et ses partenaires, d’une part, et le gouvernement algérien d’autre part.
«Chaque fois qu’il semble y avoir un vide surtout sur le plan financier et opérationnel, l’Algérie n’a jamais hésité à le combler», a-t-elle déclaré, relevant que cette collaboration permet à la fois de répondre aux besoins et de maintenir la lumière sur cette opération qui est tellement importante.
Soulignant, par ailleurs, qu’environ 60% des besoins en termes de financement ont pu être mobilisés pour l’année 2024, elle a mis l’accent sur la nécessité d’un soutien international accru pour maintenir et intensifier les efforts.
«Malgré des progrès tangibles, la réduction de l’aide humanitaire mondiale crée des défis sans précédent pour les réfugiés sahraouis. Notre engagement reste inébranlable, mais nous avons un besoin urgent d’un soutien international accru pour couvrir l’appel de 103,9 millions de dollars américains pour 2025.
Aujourd’hui plus que jamais, il est temps de faire preuve de solidarité», a-t-elle insisté.
Le Dr Kouadio Jules Alla, responsable des activités sur le terrain au Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés, a également tenu à exprimer sa «gratitude» à l’Algérie pour son soutien «important» à l’élaboration du SRRP.
«Tout au long de l’élaboration et de la mise en œuvre de ce plan, le gouvernement algérien s’est tenu aux côtés de toutes les agences des Nations unies afin de s’assurer que les besoins des réfugiés sahraouis soient pris en compte assez efficacement et de façon effective», a-t-il indiqué.

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