Oran

Plusieurs hôpitaux de la wilaya mobilisés : 74 opérations de don de sang programmées durant le mois de ramadhan

La direction de la santé et de la population de la wilaya d’Oran a concocté un riche programme d’activité durant le mois du ramadhan.

En effet, pas moins de 74 campagnes de don de sang sont prévues durant ce mois par plusieurs structures de santé comme le centre hospitalo-universtaire d’Oran (CHUO) , l’hôpital d’El Mehgoun, l’hôpital Medjbar Tami à Ain El Turck, l’hôpital pédiatrique de Canastel ainsi que le centre anti-cancer Émir Abdelkader. Ces campagnes selon la direction de la santé seront menées en coordination avec la direction des affaires religieuses et les associations caritatives. Elles vont se dérouler dans 41 mosquées. Le programme de la direction de la santé prévoit également plusieurs activités de sensibilisation en lien avec des sujets liés à la santé lors du mois de Ramadhan. Ces activités sont prévues dans les mosquées, les places publiques notamment avec la distribution des dépliants.
Et pour une meilleure prise en charge des patients lors de ce mois sacré, l’effectif des médecins et des paramédicaux dans les services des urgences médicales a été renforcé. Des campagnes de dépistage du diabète sont également prévues lors de ce mois. A cela s’ajoute les missions habituelles liées au contrôle des restaurants de charité et des magasins. Notons que pour une personne atteinte de diabète, les principaux risques associés au jeûne sont l’hypoglycémie, l’hyperglycémie, la cétose diabétique (présence de corps cétoniques dans le sang) et la déshydratation. Les personnes vivant avec le diabète traitées avec de l’insuline ou des sécrétagogues d’insuline sont particulièrement à risque. Il en va de même pour les personnes ayant un contrôle inadéquat de la glycémie, celles présentant des épisodes d’hypoglycémie fréquents et/ou ayant eu un épisode d’hypoglycémie sévère dans les 3 derniers mois et celles ne ressentant plus les symptômes d’hypoglycémie. La présence de complications et de maladies aigües ainsi que certaines situations particulières (ex. : métier physique) accroissent aussi les risques associés au jeûne. Lorsque le jeûne est rompu, il est préférable de garder un horaire stable pour les repas, d’éviter le grignotage continu, de consommer des repas équilibrés, de boire beaucoup d’eau. Lors du Shour, il faut privilégier les aliments contenant des glucides à absorption lente (harira, semoule, haricots, pain, riz). Lors de la rupture du jeûne, il faut débuter par des aliments contenant des glucides à absorption rapide (fruits, dattes) puis consommer des aliments contenant des glucides à absorption lente. Les spécialistes préconisent également d’éviter les activités physiques d’intensité élevée et de mesurer la glycémie fréquemment.
Fethi Mohamed

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