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Recyclage des eaux usées : réhabilitation imminente de la station d’épuration d’Aïn El Beida

La direction des ressources en eau de la wilaya d’Oran est sur le point de lancer un projet de réhabilitation de la station d’épuration d’eaux usées d’Aïn El Beida, située dans la commune d’Es Sénia.  Cette station d’épuration nécessite une réhabilitation pour améliorer son efficacité.

Dans la wilaya d’Oran, le défi est immense: 80% des eaux usées sont rejetées sans traitement, ce qui aboutit à répandre dans la nature des bactéries, des nitrates, des solvants chimiques, des médicaments et autres polluants toxiques. Le recyclage des eaux usées devient impératif. Dix projets de stations d’épuration des eaux usées (STEP) sont inscrits dans le programme de la direction des ressources en eau de la wilaya d’Oran, visant à éradiquer les rejets des eaux usées en mer et dans les zones humides. «Les stations d’épuration en cours de réalisation à Oran, seront dotées, à moyen terme, de dispositif de traitement tertiaire qui permet une augmentation du potentiel hydrique de réutilisation dans divers secteurs», explique-t-on à l’Office national d’assainissement (ONA).
«Les études de maturation sont lancées à l’instar de l’étude générale de réutilisation des eaux usées épurées aux fins d’utilisation agricole et industrielle», assure l’ONA, détaillant que l’objectif étant «la mise en place de la carte de réutilisation par bassin hydrographique qui tient compte du bilan hydrique, de la vocation et des spécificités de la région».

L’objectif principal et plus facilement atteignable est que l’eau traitée soit utilisable en agriculture, qui représente environ 70% de la demande de cette ressource.

La marge de progression est énorme. A côté des usines de dessalement, les stations d’épuration permettent de satisfaire les besoins en puisant moins dans les nappes phréatiques.
Le projet de réalisation d’une station d’épuration des eaux usées et des eaux de pluies est relancé à Djefafla, dans la commune de Mers El Hadjadj.
Le projet entame sa troisième phase. L’APC de Mers El Hadjadj est engagée dans une course contre la montre  pour l’achèvement de ce projet.

Une station d’épuration est en cours de construction à Béthioua pour éviter les rejets en mer.

A Gdyel, les rejets d’eaux usées sont acheminés vers le lac Télamine, qui abrite des oiseaux migrateurs protégés comme le flamant rose.
A Oued Tlélat, les eaux sont déversées sans traitement dans la zone humide « Dhayet Oum Ghellaz. Une étude a été menée pour la réalisation de deux stations d’épuration à Gdyel et à Oued Tlélat.
Les rejets des communes de Boutlélis et de Misserghine déversent à la grande Sebkha d’Oran, d’où la nécessité de réaliser une station d’épuration.
Les rejets de Mers El Kebir et ses différentes localités déversent directement à la mer. Une étude d’une station d’épuration est en cours. Un système de collecte regroupant les onze rejets vers la mer en un seul émissaire a été réalisé. D’autres STEP seront réalisées dans les communes de Cap Blanc, Kristel, Arzew, Tafraoui et à Cap Blanc.
A Aïn El Turck, tous les rejets des communes de Bousfer, El Ançor et Aïn El Turck sont dirigés vers la STEP de Cap Falcon. Au groupement d’Oran, regroupant les communes d’Es-sénia, El Kerma, Sidi Chahmi, Bir El Djir et Oran, les principaux rejets existants déversant en mer et à Dhayet Morsli sont traités au niveau de la STEP d’El Kerma.

Imad.T

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