Régularisation foncière à Aïn El Türck : plus de 3000 dossiers en attente
Il est vrai que le dossier de la régularisation foncière à Aïn El Türck est des plus complexes, mais il ne saurait tarder aussi longtemps, avec pas moins de 3000 dossiers en souffrance et le risque de voir certaines situations se compliquer davantage.
Il faut reconnaître que la gestion de ce dossier pour nombre de gestionnaires locaux, notamment dans la commune d’Aïn El Türck où se succédaient les scandales du foncier, n’était pas une chose aisée et constituait quasiment un coupe-gorge.
Il n’empêche que l’attentisme et/où la crainte d’y toucher a engendré un lourd contentieux qui s’est accumulé au fil des ans et qu’il va falloir aujourd’hui apurer. D’autant plus que les dernières instructions du président de la République, données lors du dernier Conseil des ministres et afférentes à l’accélération des opérations de régularisation foncière concernant les habitations actées et non actées se trouvant en situation de contentieux, à l’exception des constructions illicites, viennent conforter considérablement les responsables locaux des communes dans leurs démarches pour entamer l’étude des dossiers en suspens ou en attente depuis plusieurs décennies pour certains. Si certaines administrations locales s’y sont déjà mises à pied d‘œuvre, d’autres en revanche retardent l’échéance au grand dam des citoyens concernés par cette régularisation.
Sans mettre en cause, la lenteur affichée par l’APC d’Aïn El Türck qui hérite de ce lourd contentieux, ce ne sont tout de même pas moins de 3000 dossiers qui attendent leur régularisation dans le cadre du guichet unique ou de la loi 08/15 rétablie par l’Etat après l’annonce de son expiration. La situation a été rendue problématique en raison de la mauvaise gestion de ce dossier par le passé, ce qui avait valu d’ailleurs nombre de déboires judiciaires à certains responsables locaux au niveau de l’APC et de la SUCH de la commune.
Une mauvaise gestion dans laquelle n’étaient pas exempts quelques cercles douteux. Aujourd’hui, l’administration locale a les coudées franches pour s’atteler à assainir définitivement ce dossier qui n’a que trop perduré dans le temps.
Karim Bennacef
