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La meurtrière agression sioniste contre le peuple palestinien se poursuit :
Silence, on tue !

Il y a lieu de rappeler que cette nouvelle flambée de violence qui annonce une autre Intifadha est la conséquence direct de menaces d’expulsion pesant sur des familles palestiniennes de leurs demeures. Cela au profit de colons juifs.

L’ agression israélienne contre d’innocents Palestiniens à El Qods occupée a allumé la mèche d’un nouveau brasier, dont les victimes se compteront parmi les Palestinien. Personne n’est à l’abri des attaques brutales et sans distinction dirigées contre les civiles par l’armée d’occupation israélienne. La violence de l’entité sioniste s’est étendue à la bande de Ghaza où un raid en réponse à un tir de roquette du Hamas palestinien qui n’a fait aucune victime, a provoqué la mort de 20 personnes au moins. Le dernier décompte fait état de 25 morts, dont neuf enfants, en plus de 125 blessés. La riposte à ce raid meurtrier est envisagée par le Hamas et le Jihad islamique. «Nous sommes dans la phase initiale de notre riposte contre des cibles militaires à Ghaza», a prévenu de son côté, le porte-parole de l’armée d’occupation, Jonathan Conricus. Ce qui augure d’une dangereuse escalade, d’autant que l’armée israélienne a déjà frappé 130 cibles appartenant n selon la propagande israélienne, pour la plupart au Hamas. Cette réaction disproportionnée d’Israël poursuit un objectif précis, celui d’affaiblir les territoires palestiniens en détruisant les infrastructures de base. Et pour cause, ces frappes sont les plus importantes depuis novembre 2019. Face au déluge de feu qui endeuille des dizaines de familles palestinienne, la Ligue arabe adopte une posture, pour le moins, timide. C’est ainsi que les raids israéliens sont qualifiés d’ «irresponsables», par le secrétaire général de la Ligue arabe, Ahmed Abul Gheit, estimant qu’elles sont «motivés par une volonté de revanche et des calculs politiques». M.Abul Gheit a dénoncé dans la foulée une «démonstration de force au prix du sang d’enfants». Dans la ville d’El Qods occupée, un calme précaire semblait être revenu, hier. Mais les stigmates d’une féroce répression ne sont pas prêts de partir. En effet, avant-hier quelques 520 Palestiniens ont été blessés lors d’une répression policière aveugle contre des manifestants désarmés et pacifiques sur l’esplanade des Mosquées. Amnesty International a fustigé un usage «abusif» de la force par la police israélienne pour disperser «des manifestants palestiniens en grande partie pacifiques» lors de ces accrochages, les plus violents depuis 2017 à El Qods occupée. Il y a lieu de rappeler que cette nouvelle flambée de violence qui annonce une autre Intifadha est la conséquence direct de menaces d’expulsion pesant sur des familles palestinienne de leurs demeures. Cela au profit de colons juifs. La situation a suscité de nombreuses réactions à l’étranger, de l’appel de Washington à la «désescalade» à la condamnation d’Israël par des pays arabes. L’ONU s’est dite «profondément inquiète» de l’escalade. Sur le front du soutien à la cause palestinienne, force est de constater qu’on en est, dans le monde arabe et islamique, aux condamnations des bouts des lèvres. C’est ainsi que l’Organisation de la coopération islamique (OCI) devait tenir, hier, une réunion d’urgence au niveau des délégués permanents, à la demande de la Palestine, pour discuter de l’escalade des attaques israéliennes à Al-Qods.
La réunion est censée examiner le plan des autorités d’occupation israéliennes visant à déplacer de force des dizaines de familles palestiniennes de leurs maisons du quartier Cheikh Jarrah, indique l’Organisation dimanche dans un communiqué. Sur le terrain, ce sont les populations marocaines qui ont tenté une manifestation de soutien au peuple marocain à Casablanca et Rabat. Ils ont été durement réprimés par les forces de l’ordre marocaines. Lorsqu’on sait que le roi du Maroc est président de la fondation El Qods, on imagine le malheur du peuple palestinien, maintenant que le Maroc mange dans la main de l’entité sioniste.
Nadera Belkacemi

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