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Solidarité ramadhanesque à Aïn El Türck: plus de 1000 repas/ jour servis lors d’el Iftar

Comme d’accoutumée, chaque mois de carême est synonyme de solidarité ramadhanesque dans la commune d’Aïn El Türck, où bienfaiteurs et acteurs du mouvement associatif conjuguent leurs efforts et leur temps pour offrir des repas chauds aux personnes nécessiteuses, qu’elles soient autochtones ou de passage dans la région.

En effet, de nombreux lieux, entre places publiques, à l’instar de la place Vassas, du jardin municipal de Claire Fontaine ainsi que des restaurants appartenant à des particuliers, sont dédiés à l’organisation de l’iftar collectif depuis le premier jour du ramadhan à l’accueil des jeûneurs. Un acte synonyme de bienfaisance et de piété envers une catégorie de la population en quête d’un repas chaud ou de familles de passage et pour lesquels, se sont mobilisés des dizaines de jeunes hommes et de jeunes filles pour confectionner les repas, le tout dans une ambiance empreinte de sérénité et d’humilité.

Au seul jardin municipal de Claire Fontaine, pas moins de 300 repas chauds et complets sont servis par l’association « Farhat El Yatim », une association locale activant durant toute l’année dans la commune d’Aïn El Türck, et dont l’action principale est destinée à la prise en charge des orphelins. A la Place Vassas, ce ne sont pas moins de 200 jeûneurs qui sont pris en charge journellement par une autre association très active sur la scène locale.

Des bienfaiteurs particuliers, notamment des propriétaires de restaurants installés au quartier de Bouisseville, ne sont pas restés en marge de cette action de solidarité durant ce mois sacré et ont décidé d’ouvrir gratuitement leur établissement pour offrir l’iftar à des citoyens.

Interrogés, les organisateurs des différents opérations d’el Iftar, déclarent leur satisfaction face à l’élan de solidarité et de la population locale dont beaucoup de jeunes bénévoles qui tiennent à contribuer à leur manière à cette action et des généreux bienfaiteurs qui préfèrent garder l’anonymat en ne lésinant guère sur les moyens financiers qu’ils déclarent mettre volontairement à la disposition des personnes nécessiteuses durant cette période ramadhanesque.

Karim Bennacef

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