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Ain El Türck:
Tentative déjouée de squat d’un lot de terrain

La wilaya d’Oran a fait, jeudi état, de «l’avortement» d’une tentative portant l’estampille du squat d’un lot de terrain d’une superficie de 1800 M2, en vue de l’amonceler en plusieurs parties.

Cette opération a été lancée par les services de la daïra et ceux de la commune d’Ain El Türck, appuyés par les forces de l’ordre. «Aussitôt récupérée, l’assiette foncière en question a été réintégrée dans les domaines publics », a ajouté la même source, la wilaya d’Oran. Un tel acte n’est pas nouveau dans l’ensemble des communes composant le territoire de la wilaya. D’ailleurs, les services communaux et les services domaniaux sont, ces dernières années, sur le qui vive permanent compte tenu de l’ampleur d’un tel phénomène. Sinon comment interpréter le fait que des centaines, voire des milliers, de bidonvilles et cités anarchiques qui naissent aussi rapidement un peu partout dans les 4 points cardinaux de la wilaya. Ses séquelles sont, aujourd’hui de visu, perceptibles, notamment dans la partie ouest de la ville. Il s’agit de Hai Bouamama qui compte au moins 20 000 bidonvilles, difficile à éradiquer du jour au lendemain. Il en est de même pour les quartiers d’El Hassi, Coca et Rocher. Ces gigantesques points noirs se sont élargis en s’accaparant d’importants espaces appartenant aux services d’Etat, à telle enseigne que l’on se démène tant bien que mal pour trouver une solution juridique à donner aux habitations, étant donné que celles-ci ne répondent plus aux normes esthétiques fixées par la réglementation. Autrement dit, ces cités, surplombant la partie haute de la ville d’Oran, est amochée sur le plan urbanistique. Il en est de même dans la commune de Sidi Chahmi, El Karma, cité Amel. Celle-ci a, dans un passé très récent, été le théâtre des dépassements perpétrés contre des terres fertiles, aussi bien productrices que nourricières. Le même constat est de visu perceptible dans la commune d’Es Senia, très précisément près de l’ancienne prés de l’ancienne cité universitaire CUMO.
Le même phénomène est relevé dans les communes de Benfréha et plusieurs autres. En fait, la wilaya d’Oran hérite d’une situation nécessitant un traitement de choc. Celui-ci consiste à l’éradication de ce «mal» à partir de sa racine, d’où d’ailleurs d’importantes mesures qui ont été prises à l’aune des mutations rapides que vit cette wilaya qui s’est taillée le titre de «capitale méditerranéenne».
Yacine Redjami

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