Un forum et de grandes ambitions
L’Algérie organise, entre le 29 février et le 2 mars prochain un Sommet majeur, puisqu’il concerne la forme d’énergie la plus utilisée par tous les pays du monde. Et qui dit énergie, dit contrôle d’un pan entier du process économique mondial. Celui qui tient l’énergie, tient le monde. C’est d’autant plus vrai, en 2024, que les puissances qui pèsent actuellement sur la donne géopolitique le font par le biais de l’énergie et plus précisément le gaz dans ses états liquide et gazeux. Les alliances internationales se font et se défont autour de ce produit stratégique qui fait plonger des Etats dans la récession et enrichie d’autres, au point où la géopolitique du monde est fonction de la production, du transport et de la transformation du gaz. C’est dans ce contexte que l’Algérie, pays africain non aligné et conscient de la responsabilité historique qui consiste à contribuer à l’essor de l’Afrique, est tenue de réussir ce rendez-vous majeur pour les pays producteurs de gaz, ainsi que pour le reste du monde.
Ce contexte est également chargé d’incertitudes. Les officines hostiles à l’Algérie et à sa diplomatie multiplient les initiatives et l’intox pour donner d’elle l’image d’un pays dépassé par les événements et totalement éloigné des actualités régionales et internationales. En allumant la mèche sur ses frontières sud, tout en développant un discours haineux, destiné à frapper les Algériens dans leur moral, ces cercles du chaos travaillent à réduire de l’importance du prochain forum du gaz.
Ces officines, qui ont détruit l’unité arabe en fomentant des « printemps » un peu partout dans toute la région du croissant fertile, n’ont pas réussi à «démanteler» l’Algérie, comme ils l’avaient préconisé durant les années 90 et en 2011. Face à ces fouteurs de trouble, l’Algérie qui a grandi et s’est consolidée grâce au Mouvement populaire du 22 février 2019, prend une sérieuse option pour l’émergence grâce aux évolutions géopolitique en Europe de l’Est qui obligent les Européens à collaborer honnêtement. Une nouvelle posture que l’Algérie entend utiliser pour se positionner comme une locomotive de l’Afrique. Le président de la République a, avant-hier, expliciter le rôle et l’ambition de l’Algérie pour l’Afrique.
Plus encore, il a été clairement établi que la position géostratégique de l’Algérie lui confère un poids certain, lequel est justement bien exploité par sa diplomatie pour maintenir une stabilité, actuellement enviée par plus d’une société de la région. Le forum des pays exportateurs de gaz du 29 février prochain, apporte une preuve supplémentaire, s’il en faut, pour damner le pion à tous ceux qui veulent du mal à l’Algérie.
Par Nabil.G