Un peuple souverain et fier
Le choix, le style, la méthode sont les mêmes. L’extrême droite, la droite et d’autres mouvances politiques en France font dans la provocation à outrance quand il s’agit des relations avec l’Algérie. Tout ce beau monde ne digère pas le fait que notre pays ne se plie pas à leurs sales méthodes de pressions et de chantage exercées sur l’Algérie.
Les Retailleau, Le Pen et consorts n’ont pas encore compris ou feignent ne pas comprendre que l’Algérie est souveraine dans toutes les décisions qu’elle prend. On ne dicte rien à un pays qui a mené la plus longue lutte pour son indépendance au monde, et qui a vu des millions de ses enfants tombés dans les champs d’honneur pour que vive libre le peuple algérien. Ce sont ces sacrifices qui font que l’Algérie d’aujourd’hui ne lâchera rien de sa souveraineté.
Ces cancres de l’histoire n’ont retenu aucune leçon, et continuent de croire que leurs basses méthodes et leur gangstérisme pourront influencer en quoi que ce soit la marche en avant d’une nation fière et jalouse de son indépendance. L’Algérie forte de ses institutions ne se laissera pas dicter ses décisions, et surtout pas d’un gouvernement français totalement éclaté et nageant dans une cacophonie jamais vue depuis l’instauration de la cinquième république.
Sinon comment expliquer qu’un leader de parti ne totalisant qu’un insignifiant nombre de sièges au parlement se comporte comme un Premier ministre bis. Retailleau, dans ses bassesses, mange dans la gamelle et crache sur la soupe, n’hésitant pas à s’opposer aux choix de son chef hiérarchique concernant le mode de scrutin à la proportionnelle ou le financement des éoliennes et des photovoltaïques, n’ayant pas assez de courage, ni d’honneur pour démissionner de son poste de ministre de l’intérieur. Un poste qui lui sert en réalité à assouvir ses ambitions personnelles uniquement, loin de tout intérêt général. Mais c’est malheureusement là le niveau du personnel politique actuel en France.
Des responsables politiques valets de Pierre Edouard Stérin ou Vincent Bolloré. Ce dernier qui a mis ses chaines de télévisons, de radios et ses journaux au seul service de la campagne anti Algérie menée par la sphère néo fasciste française. Ce ramassis de racistes entre hommes politiques et médiatiques mènent en réalité un combat perdu d’avance. Perdu d’avance, car dans leur ignorance crasse, ils n’ont pas saisi que face à eux se dresse un peuple qui a, au bout de plusieurs années de combat, de souffrance et de sacrifices, fait plier la France coloniale et sa puissante machine de guerre. Les Algériens ont ce plus que d’autres n’ont pas. Leur conviction et leur fierté qui refusent toute soumission d’où qu’elle vienne.
Par Abdelmadjid Blidi