EDITO

Un peuple toujours face à la mort

La population civile à Ghaza vit encore dans les conditions les plus inhumaines qui soient. En réalité, la souffrance des Palestiniens est toujours la même, malgré le cessez-le-feu signé le 10 octobre dernier. Un cessez-le-feu le feu qui n’a jamais été respecté par l’entité sioniste qui continue ses attaques incessantes sur la bande de Ghaza.

Et encore une fois, ce sont les enfants qui restent les premières victimes de la barbarie de la soldatesque du criminel Netanyahou. Ainsi et selon l’UNICEF ce sont 80 enfants innocents qui sont tombés en martyrs depuis l’entrée en vigueur du cessez-le-feu. Le porte-parole de l’UNICEF, Ricardo Pires, a affirmé que «l’UNICEF sait que, selon les informations disponibles, 82 enfants ont été tués à Ghaza depuis le 10 octobre, ce qui, encore une fois, constitue une tendance effrayante qui doit cesser».

Un appel qui malheureusement ne semble avoir aucun écho sur le terrain, et qui ne dissuade pas les forces d’occupation d’arrêter leur massacre, face au silence de la communauté internationale et notamment des parrains du plan de paix qui n’a jamais été réellement mis en pratique sur le terrain par les sionistes.

Depuis l’entrée en vigueur de ce cessez-le-feu, qui en fait n’en est pas un, les forces d’occupation sionistes ont mené près de 400 attaques, selon le Haut-Commissariat des Nations Unies aux droits de l’homme. Des attaques et bombardements qui ont fait quelque 400 morts et blessé plus de 1000 autres. A cette barbarie sans nom, il faut aussi relever les conditions de vie catastrophiques auxquelles doivent faire face les Ghazaouis, regroupés dans des camps de fortune où tout manque.

Des conditions qui se sont empirées avec une météo loin d’être clémente où les tempêtes et les pluies diluviennes ont inondé les rues et où l’eau s’infiltre dans les tentes de fortune des personnes déplacées, en plus d’un froid glacial, du surpeuplement dans ces camps et du manque d’hygiène qui font planer le risque de maladies et d’infections, en particulier chez les enfants. Cela se passe alors que l’entrée de l’aide humanitaire est toujours interdite par l’armée sioniste qui refuse toute entrée de nourriture et de médicaments.

Et c’est ce monde qui se prétend civilisé qui regarde tout un peuple se faire décimer sans oser arrêter le plus abominable des génocides qu’a eu à connaître l’humanité. Les sionistes, malgré tous leurs crimes, continuent de bénéficier de l’impunité que leur accordent leurs alliés occidentaux, qui en d’autres termes, leur ont donné carte blanche pour mener et continuer leur génocide contre un peuple livré à lui même.

Par Abdelmadjid Blidi

 

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