EDITO

Un peuple uni et imperméable aux discours de la division

L’évocation à maintes occasions de l’ennemi qui vise à semer la discorde entre les Algériens n’est pas une vue de l’esprit. Les exemples de tentatives de créer le chaos en usant de propagande honteuse sur les réseaux sociaux, en attestent. Cet état de fait amène à penser que l’Algérie n’est pas encore sortie de l’auberge. D’ailleurs sortirait elle un jour ? rien n’est moins sûr à voir les jalousies qu’elle suscite en raison de la richesse de son sous-sol et du fort potentiel qu’elle détient en tant que puissance régionale. Même si la société a réussi à déjouer tous les plans imaginés ici et ailleurs pour provoquer l’implosion du pays, elle reste encore la cible d’autres tentatives, de plus en plus « pointues » et forcément de mieux en mieux élaborées.
Ainsi après la guerre totale contre le terrorisme et le printemps noir d’où l’Algérie s’est sortie plus forte et plus unie, elle a continué à faire l’objet de nouvelles tentatives de déstabilisation à travers l’instrumentalisation du mouvement populaire. Des officines occidentales voulaient en faire un strapontin pour mettre à genou le pays en tentant de faire passer l’idée de la «transition démocratique». Un concept fourre-tout qui a détruit bien des pays. Tous ces échecs n’ont pas fait reculer cet ennemi qui s’est toujours inspiré du mode opératoire ayant prévalu lors des révolutions colorées et le printemps arabe. Il faut dire que ces expériences aidant, certains cercles ont toujours cherché à reproduire, en Algérie, le mode d’emploi qui a réussi ailleurs.
Le groupuscule aux manettes de cette entreprise de déstabilisation existe bel et bien et est véritablement en action. Il faut bien reconnaître que certains faits, la manière de leur médiatisation et le discours qui les porte ressemblent assez étrangement à ce qui s’est fait dans certains pays. Sauf que chez nous, la situation est différente, en raison des expériences vécues par le peuple. Ce dernier reste tout à fait imperméable à toutes actions de déstabilisation.
Mais ce ne sont pas ce genre de contraintes qui décourageraient les cercles hostiles à l’Algérie. Ils tentent sans cesse de trouver la faille et, pour cela, ils orientent leurs discours sur l’actualité du moment. l’élection présidentielle leur a donné une occasion d’agir. Ils ont cru avoir déniché dans les rapports des Algériens avec la société politique de quoi suscité un malaise, histoire de remuer tout ça pour en sortir une crise existentielle. Il y a lieu de souligner au passage que les animateurs du chaos tiennent leurs instructions d’ailleurs. Et on peut assez aisément deviner les capitales qui financent les opérations de dénigrement.
Par Nabil.G

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