Oran

OUED TLÉLAT:
Un pôle dédié aux urgences médico-chirurgicales bientôt inauguré

Un nouvel hôpital qui sera ex clusivement dédié auxurgences médico-chirurgicales sera bientôt inauguré à Oued Tlélat», a indiqué le wali d’Oran, Saïd Sayoud.

D’une capacité de 120 lits, cet établissement médical qui sera doté d’un statut de pôle régional, accueillera les patients de toute l’Oranie. Il disposera d’un plateau technique adéquat (laboratoires, imageries, d’IRM, scanners, etc), permettant d’optimiser la prise en charge pluridisciplinaire dont la chirurgie traumatologique, la neurochirurgie et la réanimation. L’entreprise chargée de la réalisation s’affaire à effectuer les ultimes retouches de finitions avant la réception. Le président de la République, Abdelmadjid Tebboune avait donné, récemment, des instructions pour la création d’hôpitaux spécialisés en urgences médico-chirurgicales dans différentes régions du pays. Cette instruction répond à un constat: les hôpitaux sont souvent confrontés à une surcharge des services des urgences. «L’expérience montre que la structure des servicesdes urgences et l’actuelle organisation médicale sont marquées par un décalage entre le fonctionnement et les besoins, qu’une séparation des flux ambulatoire et hospitalier pourrait corriger», affirme le Dr Nesli, médecin hospitalier urgentiste. «Une analyse précise des flux, se basant sur des outils analytiques performants, permettra d’identifier les dysfonctionnements propres à chaque établissement. Sur cette base, une réorganisation doit être discutée avec les divers partenaires engagés dans le système de santé, en tenant compte non seulement de la demande et des besoins de la population, mais également en intégrant les notions de rationalisation du fonctionnement et de maîtrise des coûts, et en valorisant la qualité de formation des futurs praticiens ambulatoires», explique ce médecin urgentiste. «Une optimisation du flux de patients aux urgences permet de limiter la surcharge génératrice d’insatisfaction. L’analyse du flux des patients permet donc de quantifier la surcharge des urgences et de trouver des solutions adaptées pour la réduire», estime ce médecin. «L’identification de facteurs associés à une surcharge des urgences est primordiale pour prévenir ce phénomène. L’indisponibilité du médecin et son mode de fonctionnement conditionne fortement la durée du séjour, en particulier pour les cas peu sévères. Dans notre service comme dans la plupart des hôpitaux, les cas ambulatoires et hospitaliers sont accueillis dans une structure unique (locaux, personnel médico-infirmier, plateau technique) par des internes ou assistants peu expérimentés en médecine de premier secours», poursuit ce médecin. «Deux mesures pourraient limiter le risque de surcharge engendré par cette organisation: la séparation des flux ambulatoire et hospitalier et la réorganisation de la prise en charge médicale», plaide ce praticien. «En effet, quand l’afflux de patients entraîne une surcharge des urgences hospitalières, les temps de séjour s’allongent. Pour cette raison, une séparation des cas en fonction de la sévérité est nécessaire», souligne D Nesli.
Imad. T

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