Oran

ROUTE DE LA CORNICHE SUPÉRIEURE:
Un rush considérable d’estivants confrontés à l’absence d’éclairage public

Les candélabres, installés moins d’une année auparavant, sur une distance de huit kilomètres, le long de la double voie reliant l’échangeur, sur le territoire de la commune de Mers El Kébir, à la bretelle desservant celle de Bousfer et le chef-lieu de la daïra d’Aïn El Turck, ne s’allument plus depuis près de cinq mois.

Notons qu’il a fallu aux habi tués de cet axe routier, ser pentant au pied du mont Murdjadjo, attendre plus de neuf années pour que l’éclairage public soit enfin et en partie installé sur cette partie de cette route. La peur au ventre, quelques automobilistes téméraires, ont emprunté ce sombre et sinueux axe routier de la corniche supérieure, totalement dépourvue d’éclairage public cette fois ci et ce, pour tenter ainsi d’éviter les embouteillages monstres, qui se sont formés en cette fin de week-end caniculaire sur la RN2, reliant Aïn El Turck à Oran.
Nombreux parmi les usagers qui ont été abordés à ce sujet par notre journal, ont évoqué « le climat d’insécurité régnant sur ce sombre tronçon, caractérisé essentiellement par des virages à épingle à cheveux, en plus de la brume épaisse, qui recouvre dès la tombée du soir une grande partie de cette zone, rendant ainsi la visibilité presque nulle à moins de dix mètres, découragent nous autres automobilistes à emprunter cette route ».
Toujours est-il qu’après une brève éclaircie, dans le sens péjoratif du terme, qui n’aura duré que moins d’un semestre, cette double voie, inaugurée en 2014 par l’ex-wali d’Oran, M. Zaâlane, au terme d’un aménagement, la lumière s’est éteinte subitement sans pour autant tourmenter la conscience des virtuoses de l’indolence et des génies du farniente. La récente installation des poteaux électriques, sur cette double voie, où la murette de séparation tombe lamentablement en décrépitude, ne semble, à priori, beaucoup plus utile aux animaux sauvages, qui trimardent dans cette zone, pour marquer leur territoire.
« L’obscurité prévalant sur cette route en lacets, majorée avec l’épaisse brume, peut surprendre le plus averti des automobilistes. Il y a aussi la crainte d’être surpris dans cette obscurité par des sangliers à la recherche de nourriture, qui surgissent soudainement des fourrées et surtout le climat d’insécurité », ont fait remarquer des usagers, qui ont zappé ce tronçon routier de leur itinéraire pour rallier la contrée d’Aïn El Turck et vice versa, avant de s’interroger « qu’attendent les responsables concernés par ce volet pour éclairer cette route ? Allo ! Il y a quelqu’un au bout du fil électrique ? ».
Il convient de signaler que l’autre partie de cette route, entre l’échangeur de Mers El Kébir et le bourg Coca, à la sortie nord-ouest d’Oran, sur une distance de plus de quinze kilomètres, est également dépourvue d’éclairage public et ce, depuis son inauguration en 2012 après une opération d’aménagement de grande envergure.
Rachid Boutlélis

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