Un soutien aveugle et injuste

Quand il s’agit de prendre des décisions anti-palestiniennes, les Occidentaux dégainent plus vite que leur ombre, alors qu’ils prennent un temps infini à condamner l’entité sioniste, qu’ils ne condamnent d’ailleurs jamais. C’est ce qui vient de se vérifier encore une fois dans l’affaire de l’Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés (Unrwa).
Ainsi sans attendre une enquête internationale approfondie sur les accusations israéliennes concernant des travailleurs de l’ organisation, plusieurs pays occidentaux ont décidé de geler leur aide à l’Unrwa, qui a un travail central et même vital pour garantir aux civils palestiniens un minimum de nourriture et d’assistance pour tenir face à la barbarie sioniste qui veut priver les habitants de Ghaza de toute assistance et les laisser mourir à petit feu face à la faim et au froid.
Ces agissements des capitales occidentales renseignent, on ne peut mieux, sur le positionnement aveugle des dirigeants occidentaux qui courent toujours à se positionner du côté de l’ agresseur sioniste, alors qu’à ce jour ils continuent d’iignorer les souffrances insoutenables du peuple palestinien.
Ainsi et malgré l’assassinat de plus de 26.400 Palestiniens, dont une majorité de femmes et d’enfants, ces capitales n’ont émis aucune réserve ni rappel à l’ordre contre leur allié sioniste. Aucune démarche d’un cessez le feu n’a été sérieusement entreprise par ces puissants du moment qui se complaisent à regarder un peuple se faire exterminer par une armée d’occupation qui ne se fixe aucune limite et commet les pires crimes contre l’humanité que le monde a connu ces dernières années. Mais quand il faut s’aligner sur les mensonges sionistes, ils n’hésitent pas un seul instant et ajoutent, sans état d’âme, plus de malheurs aux malheurs déjà insoutenables du peuple palestinien.
Le président du Conseil national palestinien a pourtant précisé dans un un communiqué publié samedi soir, que l’incitation sioniste contre l’Unrwa est une mesure de représailles contre le secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, et l’institution internationale pour ses positions et ses rapports, sur lesquels s’est appuyée la Cour internationale de la justice, appelant les pays qui ont annoncé la cessation de leur soutien à l’Unrwa, à ne pas suivre les médias et la machine d’occupation de l’entité sioniste, qui vise à mettre fin à la question des réfugiés. Le responsable palestinien a appelé les pays qui ont annoncé qu’ils cesseraient de financer l’Unrwa, les Etats-Unis d’Amérique, la Grande-Bretagne, le Canada, l’Australie et la Finlande, à revenir immédiatement sur leurs décisions et à enquêter sur la propagande que l’entité sioniste diffuse contre l’agence.
Mais il n’est pas dit que cela pèsera lourd dans ces décisions, car ce sont là des prises de position qui ont toujours été et seront toujours en faveur de l’entité sioniste et non en faveur de la justice.
Par Abdelmadjid Blidi