EDITO

Une dynamique conquérante

Le 12 décembre 2019, Abdelmadjid Tebboune est élu président de la République. Trois ans après, jour pour jour, l’Algérie a connu une métamorphose et une avancée qui étaient bien loin d’être acquises au vu de la situation qui prévalait à l’époque dans le pays. Il fallait en urgence stabiliser le pays et engager une rupture radicale avec les gestions du passé, en mettant fin aux infinis privilèges et aux dépassements d’une caste régnante qui s’était permise tous les excès, jusqu’à l’avènement du hirak.

Le président Tebboune devait remettre au centre de toutes les préoccupations le citoyen et enclencher un profond changement constitutionnel et institutionnel qui nécessitait un grand travail empreint de pédagogie, de ténacité et d’une grande dose de force de conviction. Un pari bien loin d’être acquis, mais le nouveau locataire d’El Mouradia a patiemment et sûrement, étape par étape, donné corps à cette nouvelle Algérie, qui a fini par avoir l’adhésion de la majorité des Algériens, qui sentaient les choses changer dans leur vie de tous les jours.

À tous les niveaux, des changements en profondeur étaient mis en place. L’économie, trop longtemps en stagnation, entamait enfin sa relance. Les facilitations, les aides, la « débucratisation » de ce secteur vital, allaient changer les choses du tout au tout.

L’espoir était clairement de retour. Et pour la première fois depuis l’indépendance, l’Algérie exportait autre chose que le pétrole et le gaz, et en quantité conséquente.

Les classes moyennes et démunies étaient aussi au centre de l’action présidentielle tout comme les jeunes. La justice sociale s’est imposée comme le socle immuable de la démarche du chef de l’Etat. Car elle permettait d’entraîner tout le peuple, et en particulier les jeunes, dans la grande bataille de l’édification d’une Algérie forte et développée.

Malgré une conjoncture difficile marquée par une épidémie mondiale qui a tout bouleversé, le chemin tracé par le Président Tebboune n’a pas failli et le succès tendait le bras â un peuple avide de changements, qui a vu son pays revenir de manière remarquée sur la scène internationale où l’Algérie pèse lourd, comme cela s’est confirmé avec le sommet arabe d’Alger, mais aussi en Afrique et dans le pourtour du bassin méditerranéen. De Pékin à Moscou et de Paris à Washington, Alger est devenu le passage obligé des grands de ce monde qui ont compris que l’avis de l’Algérie comptait dans ces nouvelles donnes géostratégiques que traverse le monde.

En trois ans, l’Algérie a beaucoup changé, et positivement, sur les plans national et international, et l’espoir est encore grand de voir les choses aller vers le mieux et suivre cette dynamique conquérante née au lendemain d’un certain 12 décembre 2019.

Par Abdelmadjid Blidi

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