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Instauration d’un cadre juridique tenant compte des évolutions du secteur de l’information:
Une «nécessité incontournable» estime le ministre Mohamed Bouslimani

Le ministre de la Communication a opportunément relevé l’importance de cette journée d’étude qui a permis de «rassembler les professionnels du secteur, d’autant qu’elle coïncide avec la phase de préparation des textes de loi qui seront dans l’intérêt de la profession…»

Conviés par le ministre de la Communication à une rencontre-débat sur la situation et l’organisation des médias, les journalistes invités avant-hier, à l’école supérieure de l’hôtellerie d’Alger étaient visiblement très motivés. Les intervenants ont brossé un tableau assez proche de la réalité de terrain et fait des propositions pour mettre le monde de la presse sur les rails. Très fécond, le débat à donné lieu à 21 recommandations destinées à créer une sérieuse visibilité du champ médiatique national.
De son côté, le ministre de la Communication, Mohamed Bouslimani a , dans une allocution en fin de débat, qui portaient formellement sur le «système juridique du secteur de la communication», répondu aux préoccupations et observations formulées par les participants, en mettant en avant une volonté d’intégrer les 21 propositions dans les futurs textes de loi, qui sont présentement en préparation et dont l’objectif premier est d’organiser le paysage médiatique en Algérie. «Toutes les propositions émises par les journalistes des différents médias et les professionnels du secteur seront prises en compte dans l’élaboration des textes de loi en cours de préparation pour organiser le paysage médiatique en Algérie», a ainsi souligné M. Bouslimani.
Le ministre de la Communication a opportunément relevé l’importance de cette journée d’étude qui a permis de «rassembler les professionnels du secteur, d’autant qu’elle coïncide avec la phase de préparation des textes de loi qui seront dans l’intérêt de la profession et de l’ensemble des travailleurs du secteur de l’information et de la communication, aussi bien que du citoyen qui aspire à avoir une information sûre». Une opportunité pour concevoir des textes législatifs véritablement rassembleurs et consensuels. La volonté de donner au monde de la presse un socle solide, à même de lui donner une perspective de développement est pleinement assumé par le département de M. Bouslimani . «Nous œuvrons au développement du secteur avec la participation et le concours de tout un chacun pour parvenir à un journalisme fort, responsable, sincère et crédible», a soutenu le ministre, à ce propos. Pour ce qui a trait aux préoccupations formulées par les journalistes quant à la difficulté qu’ils éprouvent pour accéder à la source d’information, le ministre a mis en évidence la volonté de son département de faire évoluer les choses, arguant que ses services «ont invité tous les départements ministériels à œuvrer pour le rapprochement des relations avec les représentants de la presse nationale pour faciliter le travail journalistique». Le ministre de la Communication a même précisé que «les instances ministérielles ont également été invitées à élaborer une liste de leurs experts censés communiquer avec les différents médias, et ce après les contradictions ayant émaillé les déclarations de certains intervenants lors de leur passage dans des émissions et programmes médiatiques». Des épisodes qui ont plongé «le citoyen dans une confusion totale se trouvant dans l’incapacité d’accéder à une information fiable», a signalé M. Bouslimani.
Cette vision très réaliste de la situation qui prévaut au sein de la profession justifie amplement la tenue de la journée d’étude qui a permis aux professionnels du secteur de formuler leurs propositions et d’exprimer leurs préoccupations. Le ministre qui a exprimé sa satisfaction de cet état de fait a également relevé que des rencontres similaires sont prévues à l’avenir «au regard de la volonté réelle qui existe de promouvoir la pratique médiatique nationale». Aussi, M. Bouslimani a-t-il renouvelé son appel à tous les journalistes et professionnels du secteur pour «redoubler d’efforts pour servir l’intérêt suprême du pays». C’est là l’objectif ultime du système de communication de la République.
Yahia Bourit

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