USM Bel Abbés : l’ex-défenseur central Hamza Bouhafs n’est plus
C’est avec une grande tristesse que le monde de la balle ronde belabbésienne a appris hier la mort de l’un des éminents footballeurs de la Mekerra. Il s’agit du décès de l’ancien axial de l’USMBA, Hamza Bouhafs qui s’est éteint dans la nuit de lundi à mardi à l’âge de 80 ans (né en 1942).
Le défunt assurait la ligne défensive de l’USMBA durant les années 1960 en compagnie du stoppeur Cheikh El Matrag, c’est-à-dire Khelladi Kaddour qui nous a dit hier : « Je viens de perdre un frère humble et respectable et non seulement un ancien coéquipier. » Feu Hamza faisait parti de la glorieuse formation belabbésienne qui a accédé pour la première fois en première division en 1966, l’année où l’USMBA avait réalisé un grand match en quart de finale de la coupe d’Algérie et s’est inclinée face au CR Belcourt par le nombre inférieur des corners.
A propos de ce match, Hamza nous avait dévoilé l’un de ses meilleurs souvenirs en nous disant que pendant la séance de vérification des licences, le regretté Hassen Lalmas qui fut capitaine du CRB avait refusé de vérifier les licences de l’USMBA, façon de minimiser l’adversaire, mais Hamza à son tour prit les licences des joueurs du CRB et les redonne à l’arbitre en annonçant à Lalmas : « Aujourd’hui, je serai ton ombre et je ferai de mon mieux pour tu ne marques pas de but. » Chose qui se réalisa en fin de match puisque le score était vierge. Bouhafas Hamza a souffert (à l’instar d’autres coéquipiers) de l’indifférence de ceux qui faisaient à Bel Abbés la pluie et le beau et en organisant des jubilés sur mesure et à profits. C’était pour cette raison qu’il nous refusa de lui faire un portrait : « Si vous êtes vraiment le fils de mon frère Bekkar Cheikh, épargnez-moi mon fils un article de presse. » La dernière fois qu’on l’avait croisé, c’était près il y a un an. Après il est resté chez lui luttant contre une longue maladie qui a eu raison de lui. Le défunt a été inhumé hier au cimetière Moulay Abdelkader de Sidi Bel Abbés. Inna Lilahi wa Inna Ilyhi Radjioune !
M. Bekkar
