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Le ministre des finances l’a relevé hier : l’économie nationale a réalisé 4,1% de croissance en 2023

Pour 2024, le ministre des Finances prévoit une croissance économique de 3,8%, soutenue par l’augmentation des dépenses publiques. Pour 2023, l’Algérie a réalisé une hausse de son PIB de 4,1% confirmé par la Banque mondiale et le FMI

L’économie nationale va bien. Les indices macroéconomiques sont au vert. C’est le constat auquel parvient l’observateur à la lecture des chiffres consolidés présentés, hier, par le ministre des Finances Laziz Faid. Dans la conférence de presse qu’il a animée au siège de son ministère, M.Faid a révélé que «l’Algérie a réalisé une croissance économique de 4,1% en 2023». Un chiffre consolidé par le FMI lui-même, ce qui on ne peut plus rare. L’explication à cette prouesse de l’économie nationale est à chercher dans «la performance robuste de plusieurs secteurs économiques nationaux», a encore indiqué le ministre des Finances.
Basé essentiellement sur les conclusions des Réunions de printemps 2024 du Groupe de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international, auxquelles M.Faid y avait pris part la semaine dernière à Washington (Etats-Unis), l’on apprend de cette conférence de presse que cette croissance vient récompenser des «efforts consentis par les pouvoirs publics».
La performance de l’Algérie qui l’installe de fait, dans le club des pays à forte croissance dans un contexte mondial plutôt morose qui voit les plus importantes économies européennes à l’image de l’allemande et de la britannique plonger dans la récession depuis plusieurs trimestres, ne se résume par à sa croissance. Le ministre des Finances en veut pour preuve que d’autres indices macroéconomique affichent un santé certaine. Il en est ainsi de la balance des paiements dont le solde est excédentaire de 6,53 milliards USD en 2023. Les réserves de change, quant à eux, ont progressé de 61 milliards USD en 2022 à 69 milliards USD en 2023. Avec ces niveaux, l’Algérie dispose d’une marge d’importation de marchandises de l’ordre de 16 mois.
Les exportations, quant à elles, «ont reculé à 49 milliards USD en 2023, contre 56 milliards USD en 2022, sous l’effet de la baisse des prix du pétrole sur les marchés internationaux», a signalé le ministre. Cette baisse n’a pas affecté le taux d’endettement public qui est demeuré, malgré tout, quasi stable ne dépassant pas 48% du PIB en 2023.
La seule ombre au tableau lors de l’exercice 2022, l’inflation a, toutefois, enregistré un ralentissement du fait de la baisse des prix des produits frais. Une autre performance de l’économie nationale, en ce sens que les prouesses de l’agriculture auront été très visibles cette année. Cela a été d’une aide précieuse aux pouvoirs publics qui s’étaient employés à stabiliser l’indicateur de l’inflation. M.Faid a affirmé que ces résultats avaient été évalués de manière positive par la Banque mondiale et le Fond monétaire international, ce qui atteste, a-t-il dit, de «l’efficacité de la politique économique nationale». Pour 2024, le ministre des Finances prévoit une croissance économique de 3,8%, soutenue par l’augmentation des dépenses publiques.
Nadera Belkacemi

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