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Valorisation des batteries usées : le secteur de l’informel détient la part du lion

Dotée d’une capacité de production de 65 250 tonnes de batteries de voitures, l’Algérie réalise une valorisation de 100% de ces déchets. Cependant, le secteur informel valorise approximativement 38 000 tonnes.

 

En effet, dans son dernier poste sur sa page facebook, l’Agence Nationale des Déchets précise que les opérateurs agréés valorisent seulement 27 255 tonnes annuellement. Ces chiffres soulignent un défi majeur auquel fait face l’économie nationale algérienne : la nécessité de sensibiliser les récupérateurs illégaux afin qu’ils se conforment aux lois et règlements en vigueur. Une meilleure conformité de ces acteurs clés pourrait catalyser le développement économique du pays.

En Algérie, on compte actuellement 45 récupérateurs agréés spécialisés dans ce type de déchets, ainsi que 20 opérateurs agréés dédiés au recyclage. Pourtant, le secteur informel continue de jouer un rôle significatif dans le processus de valorisation, souvent en dehors des paramètres légaux.

La promotion de la conformité des récupérateurs illégaux revêt une importance capitale. En les encourageant à se conformer aux lois et régulations relatives à la gestion des déchets, le pays peut non seulement augmenter son taux de valorisation, mais aussi stimuler la croissance économique en créant des opportunités d’emploi, en augmentant les revenus fiscaux et en attirant des investissements dans le secteur.

La mise en place d’une sensibilisation ciblée, de programmes de formation et de mécanismes d’incitation pour les acteurs informels pourrait permettre de canaliser leurs efforts vers des pratiques légales et responsables. Cela garantirait une meilleure contribution à la préservation de l’environnement tout en favorisant un développement économique durable. Ainsi, la sensibilisation et la régulation des récupérateurs illégaux de déchets, notamment dans le secteur des batteries de voitures, sont essentielles pour un développement économique optimal en Algérie. En encourageant la conformité et en facilitant la transition vers des pratiques légales et durables, le pays peut bénéficier d’un meilleur taux de valorisation des déchets, tout en contribuant à la préservation de l’environnement et en favorisant une croissance économique pérenne.

A souligner que l’AND, créée en 2002, est chargée, dans le cadre d’une mission de sujétion de service public d’informer et de vulgariser les techniques de tri, de collecte, de transport, de traitement, de valorisation et d’élimination des déchets. En matière de tri, de collecte, de transport, de traitement, de valorisation et d’élimination des déchets, l’Agence est chargée d’’initier, réaliser ou contribuer à la réalisation d’études, recherches et projets de démonstration, de publier et diffuser des informations scientifiques et techniques, d’initier et contribuer à la mise en œuvre de programmes de sensibilisation et d’information et mettre en œuvre et exploiter le Système public de reprise et de valorisation des déchets d’emballages.

Noreddine Oumessaoud

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