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Walid Sadi face à son destin, ce jeudi à Sidi-Moussa

Les membres de l’assemblée générale de la Fédération algérienne de football sont appelés à élire un nouveau président lors de l’Assemblée Générale élective de ce jeudi, 21 septembre, pour terminer ce qui reste du mandat olympique 2020-2024, après la démission de ses deux anciens présidents de l’instance fédérale, Charaf-Eddine Amara et Djahid Zefizef, qui avaient rendu le tablier respectivement en mars 2022 et juillet 2023.

Un président qui pourrait bien être Walid Sadi, l’ancien membre du Bureau fédéral sous Mohamed Raouraoua et actuel membre du conseil d’administration de l’Entente Sportive de Sétif, car retenu comme seul candidat pour le poste de premier responsable de la FAF.
En effet, les dossiers des deux autres candidats Meziane Ighil et Abdelkrim Medouar ont été rejetés aussi bien par la Commission de candidatures que celle des recours, respectivement pour mandatement non réglementaire et absence de diplôme universitaire.
Sadi sera ainsi seul candidat à la présidence de la FAF lors de cette AGE, prévue à partir de 10h00 au Centre Technique National de Sidi-Moussa (Alger) et il a déjà entamé sa campagne électorale dans cette perspective dès samedi dernier.
Il a commencé par la région Sud, plus précisément à Ouargla, où il s’est engagé dans le cas où il sera élu «à garder la porte ouverte à tout le monde», car selon lui «toutes les bonnes volontés seront les bienvenues pour aider à hisser le football national vers le haut», notamment, en combattant la corruption, la médiocrité et la marginalisation.
«Je m’engage aussi à rassembler toutes les énergies positives et à les canaliser dans la perspective de promouvoir le football national» avait-il ajouté.
Par la suite, Sadi est rentré à Alger, mais c’était juste le temps d’une visite-éclair, car il devait reprendre aussitôt sa campagne électorale, en se rendant notamment dans l’Ouest du pays, où il animé deux réunions, respectivement à Saïda et à Oran.
Il s’est rendu également dans l’est du pays où il a rencontré les présidents de ligues et responsables de club.
Dans ses allocutions, le candidat à l’élection présidentielle de la FAF avait évité d’exposer un programme de travail sur le long terme, et s’est contenté le plus souvent d’évoquer certaines «priorités», car s’agissant uniquement de terminer le mandat 2020-2024, et non pas d’assumer un mandat olympique entier.
Parmi ses priorités, «faire appel à toutes les compétences susceptibles d’apporter un plus», tout en restant à l’écoute des différents acteurs qui sont sur le terrain, car considérés comme «les mieux placés pour évoquer les vrais problèmes», qui entravent la bonne marche de la discipline.
Ils sont aussi «les mieux habilités à proposer des solutions» dans la perspective d’arranger ce qui ne va pas, a-t-il encore estimé.
Même en termes de moyens matériels, Sadi a assuré qu’il s’appliquera à «moderniser le fonctionnement du football national à tous les niveaux», notamment, en faisant appel à la numérisation.
L’unique candidat à la présidence de la FAF a insisté également sur la sélection nationale, qui selon lui nécessite «le soutien de tous» à quelques mois de la phase finale de la Coupe d’Afrique des nations en Côte d’Ivoire, et ce, pour la mettre dans les meilleures conditions.

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