Région

Adrar:
60 tonnes de viandes rouges destinées au nord du pays

Une première cargaison de 60 tonnes de viandes rouges bovines destinée à approvisionner les marchés des wilayas dans le nord du pays a été convoyée jeudi depuis la wilaya d’Adrar.

Appuyée par l’entrée en exploitation d’un abattoir industriel moderne privé, cette opération intervient en application des dispositions prises par les pouvoirs publics portant approvisionnement des marchés dans le nord du pays en viandes rouges en exploitant la richesse animale existante dans le Sud du pays, a souligné le wali d’Adrar, Larbi Bahloul, lors du coup d’envoi de l’opération.
Le wali a, à ce titre, indiqué que l’abattoir industriel moderne revêt une grande importance dans la disponibilité du produit de la viande rouge, la relance de l’activité d’élevage et les autres activités susceptibles de générer des emplois et d’accompagner des micro-entreprises concernées. Le chef de l’exécutif a convié les secteurs du commerce et de la promotion des exportations, ainsi que de l’agriculture d’accompagner, de manière efficace, les activités contribuant à la réalisation d’une production nationale de viandes, notamment en matière d’aliments de bétail et de la prise en charge vétérinaire.
Le propriétaire de l’abattoir, Sidi-Mohamed Lamine Lahbous, a indiqué, de son côté, que «l’idée de montage de ce projet d’investissement résulte des mesures incitatives prises par les hautes instances du pays portant encouragement de l’investissement dans le Sud du pays pour la production et la commercialisation des viandes rouges vers le nord du pays’’.
Une convention a, à cet effet, été paraphée avec l’entreprise l’Algérienne des viandes rouges (ALVIAR) qui sera chargée de la distribution des viandes sur le marché national. Occupant une surface de quatre (4) ha, l’abattoir industriel d’Adrar, fruit d’un investissement privé de 150 millions DA, offre une production quotidienne de 60 tonnes de viandes rouges.
Ayant généré 40 emplois directs et 60 autres indirects, ce projet, approvisionné en cheptel par les éleveurs et autres financiers et chevillards de la région, en plus du bétail importé des pays voisins dans le cadre du commerce de troc, comprend une série de structures, dont une étable d’engraissement de veaux, d’un bureau vétérinaire, des espaces d’abattage, de deux chambres froides d’une capacité de stockage de 650 m3 et d’une structure de stockage des peaux de bêtes, selon la fiche technique du projet.

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